372 LE PLUS GRAND COMPOSITEUR ET CHEF D'ORCHESTRE DE JAZZ
On y trouve rassemblées beaucoup d'informations, aussi bien sur la famille du compositeur que les lieux qu'il a fréquentés, les nombreux musiciens qui ont joué dans l'orchestre, d'Otto Hardwick à Harold Ashby, ou la plupart des œuvres (la part belle est consacrée aux suites) sans oublier les rencontres importantes, les moments d'exception ou les concerts historiques. On y trouve même une description illustrée des différents types de sourdines utilisées par les trompettes et les trombones ...
... On peut donc le recommander à l'amateur comme au spécialiste.
Lire l'intégralité de cet article dans le Bulletin du HCF N° 702 (Mai-Juin 2022) | |
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HOMMAGE À ALFREDO ESPINOZA
de Dan VERNHETTES format à l'italienne : 30 x 22 cm . 24 pages. 27 photos noir & blanc Cartonné - en français Jazz'edit (2016) - ISBN 978295348161.
Luxueuse plaquette consacrée au saxophoniste chilien Alfredo Espinoza qui créa la sensation lorsqu'il vint en France à la fin des années soixante. Ils se produisit surtout au sein de petites formations (Jazz O'Maniacs, New orleans Wanderers, Gilbert Leroux Washboard Stomp) et participa à des concerts de jazz Nouvelle-Orléans aux côtés, entre autres, de Philippe Baudoin, Jacques Schneck, Alain Marquet et Dan Vernhettes lui-même.. L'auteur suit pas à pas la carrière d'un musicien doué, personnage « entièrement dévoué à la musique et presque totalement inadapté à la vie quotidienne normale » (page 19). Une fois encore, on doit saluer le travail de recherche (en particulier l'abondante iconographie) de ce nouvel opus « vernhettien », enrichi d'une précieuse discographie.
Chronique dans le Bulletin du HCF 651, mai 2016.
Alain Carbuccia
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347 PRIX DU HCF 2016 MUSIC IS MY MISTRESS Mémoires inédits par DUKE ELLINGTON 23x 15,5 cm . 589 pages. Broché - en français Traduit par Clément Bosque et François Jackson assistés de Christian Bonnet Pdt de La Maison du Duke Éditions Slatkine & Cie (2016) - ISBN 978-2-88944-007-8
Quarante-trois ans après sa parution aux États-Unis, le lectorat francophone peut enfin se plonger dans les mémoires qu'a rédigés Ellington, avec le concours de Stanley Dance. Divisé en huit actes, l'ouvrage fourmille d'anecdotes sur la carrière du Duke qui trace, avec un sens confirmé de la formule, le portrait (il y en a près d'une centaine) des gens qui ont compté pour lui tout au long de sa vie : d'abord, bien sûr, les musiciens de ses orchestres, mais également les pianistes, tels James P. Johnson ou Willie Smith « Le Lion », qui l'ont influencé, ses « collègues » en direction comme Fletcher Henderson, Chick Webb ou Don Redman, sans oublier les chanteurs et les chanteuses qu'il a accompagnés, au premier rang desquels Ivie Anderson. On sait combien la vie professionnelle du Duke fut particulièrement bien remplie, ce que confirment ses Mémoires : pas un jour, voire une minute, où la musique ne soit présente. S'il ne joue ou ne dirige pas son orchestre, il compose (plusieurs pages sont ainsi consacrées à l'élaboration d'œuvres jugées importantes par lui, comme les Suites). Mais il conviendrait de tout citer (notamment les comptes rendus des tournées internationales) d'un texte foisonnant, rédigé au gré de l'inspiration d'un des musiciens majeurs du XXe siècle. L'ouvrage est complété par la liste complète (par rapport à celle de l'édition originale) des compositions éllingtoniennes, par une discographie sélective, sans oublier un index très précis. « La musique est ma maîtresse, conclut Duke Ellington, et elle ne se contente pas de jouer les seconds rôles. » Paroles que devrait faire siennes tout véritable amateur de jazz, pour lequel une telle lecture apparaît indispensable
(chronique détaillée dans le Bulletin du HCF 651, mai 2016).
Alain Carbuccia
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258 DISCOGRAPHY OF DUKE ELLINGTON J.G.JEPSEN Debut Records - Denmark (1960) Broché - (22 x 17 cm) - 3 volumes 76 pages (total) . En anglais Notes biographiques par Knud H. Ditlevsen Les trois volumes de cette discographie couvrent la période 1925 -1959 : - Volume 1 de 1924 à 1937, - Volume 2 de 1937 à 1946 - Volume 3 de 1948 à 1959. Elle débute par Alberta Prime (N.Y. Nov 1924) - T2001-1 It's Gonna Be A Colc,Cold Winter-Blu-D T 1007, et se termine avec Duke and his Orchestra - Last Minute Blues (Unissued) du 3 Decembre 1959. L'auteur, comme dans toute discographie, prend la précaution de prévenir le lecteur qu'aucune n'est définitive, qu'il peut se découvrir des enregistrements inédits ou de faible tirage, voire des tirages privés. Ainsi, on constate que manquent les concerts des 4 et 5 mars 1955, à Travis Air Forces. Cette édition comporte de nombreuses biographies des musiciens qui ont accompagné Duke Ellington tout au long de sa carrière discographique. Bernard BROSSE | |
257 BACKSTORY IN BLUE : ELLINGTON AT NEWPORT '56 John Fass MORTON Rutgers University Press (2008) Relié - (26 x 18 cm) - 304 pages - 105 photos noir/blanc . En anglais - ISBN 978-0-8135-4282-9 Consacrer un ouvrage à la seule prestation de l'orchestre d'Ellington lors de la soirée du 16 juillet 1956 au festival de Newport peut sembler a priori un projet audacieux. C'est pourtant celui que mène à bien l'auteur en retraçant l'histoire du concert qui vit Paul Gonsalves aligner 27 chorus sur Diminuendo in Blue and Crescendo in Blue. Moment important qui, selon John Fass Morton, fut pour le Duke une véritable « renaissance » alors que sa carrière marquait le pas. Sont alors analysés les facteurs de la « résurrection », puis les circonstances de la création du festival de Newport. L'évocation de la fameuse soirée occupe tout le centre de l'ouvrage : prestation des musiciens et réaction du public sont racontées dans les moindres détails, jusqu'à la danse d'une certaine Elaine Anderson dont la photo ornera le verso du LP Columbia d'origine. Au final « un ouvrage dense… un pari gagné au point qu'après lecture la session ellingtonienne de Newport s'écoute différemment, renouvelée et enrichie… » (extrait de la chronique détaillée parue dans le Bulletin du HCF 609, de mars 2011. Alain Carbuccia | |
256 PLAISIR D'ELLINGTON
Le Duke et ses hommes, 1940-1942
Édition Actes Sud 1998 – 208 pages – 115 x 220 – aucune photo – ISBN 2-7427-2013-8 “L'œuvre de Duke Ellington est aussi précieuse que celles de Shakespeare ou de Proust, de Stravinski ou de Picasso. Les contradicteurs peuvent bien se lever en masse et hurler au blasphème, me sommant de prouver ce que j'avance, je n'aurai de toute manière et en dernier ressort rien d'autre à leur opposer que l'évidence de cette musique, d'une beauté définitive. Se nourrissant de tout ce qui affecte le champ illimité des expériences sensibles, elle opère ce miracle, confondu avec l'acte de création, qui consiste dans le déploiement irrésistible d'une forme (et d'une force) jusqu'alors inouïe, rayonnante à partir d'un centre qui est cette extraordinaire pulsation colorée que toutes les Tentatives de description, y compris les plus fines et les moins réfutables (Hodeir, Malson), échouent toujours en quelque manière à traduire, car de Duke Ellington et de sa musique on ne peut mieux dire que ce que Herman Melville écrivait de son ami Nathaniel Hawthorne, à savoir que «ce n'est pas l'intellect qui saurait prendre la mesure d'un tel homme, c'est le cœur uniquement..” Alain Pailler (Extrait de l'avant-propos) Alain Pailler, docteur ès lettres et traducteur (de William Carlos Williams.), construit son livre autour des Instrumentistes du Duke à l'époque de l'apothéose de son orchestre. Au fil des développements consacrés au piano, aux percussions, au saxophone ou à la trompette, tandis que semblent s'exécuter les différents mouvements d'un morceau, se dessine le portrait inspiré et lyrique d'une des plus grandes formations de jazz de tous les temps. Alain Hautrive
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255 ROY ELDRIDGE - LITTLE JAZZ GIANT par John CHILTON
Relié (230x155) - 447 pages - 18 photos noir et blanc (hors texte) En Anglais - Continuum Londres (2002) - ISBN 0-306-80614-2.
ML
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