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A l'issu de l'Assemblée Générale du Bordeaux Hot Club, le Bureau sortant qui se représentait a été réélu . Sa composition est donc la suivante : Christian SABOURET : Président - Chargé des relations avec les musiciens. Michel LALANNE : Vice-Président - Chargé de la programmation et de l'édition de Jazz en Poche. Alain de LOSTALOT : Trésorier Yvette CHAMBERLIN : Secrétaire Francis SEPEAU : Responsable logistique Alain CREN: Conseiller à la programmation Le Bordeaux Hot Club, fondé en 1934, est une association d'amateurs de Jazz authentique, affiliée au Hot Club de France . Christian SABOURET - Président du Bordeaux Hot Club et Vice-Président du Hot Club de France. | |||
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Conjointement à l'édition de Traveling Blues - The Life and Music of Tommy Ladnier - les auteurs (Dan Vernhettes et Bo Lindstöm) ont réalisé un CD audio qui contient les 191 enregistrements auxquels Tommy Ladnier a participé. Vendu séparément de l'ouvrage, ce CD en est un complément qui apporte une illustration sonore de ses analyses et commentaires , mais il peut être acquis individuellement. Produit au format MP3, ce CD audio peut être écouté à partir de la quasi-totalité des ordinateurs, chargé sur les lecteurs type I-Pod, sur beaucoup d'autoradios récents avec lecteur de CD intégré et sur certains lecteurs de DVD. Il est possible de convertir les fichiers des plages format MP3 en format WAVE , grâce à l'utilisation d'un logiciel de conversion tel que le propose, par exemple, la suite de logiciels Nero et les logiciels gratuits comme Audacity ou Free Sound Recordertéléchargeables. Ces plages format WAVE, gravées sur de nouveaux CD, peuvent alors être écoutées sur tout lecteur de CD. Il y aussi la possibilité d'acheter un Discman compatible MP3. Jean MERCIER - Membre du HCF Paris. Note du site: Le 12 janvier 2009,Traveling Blues - The Life and Music of Tommy Ladnier a obtenu une Mention Spéciale au Palmarès 2009 de l'Académie du Jazz . | |||
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Né Matthieu Fromont, Boogie Matt Weavil* - guitariste, harmoniciste, chanteur - révère depuis son enfance les grands du blues (de John Lee Hooker à Elmore James en passant par des musiciens plus « primitifs » comme Bukka White). Cela s'entend et il l'explique : « La plupart des artistes de Blues authentiques, à quelques exceptions près, se sont maintenant éteints, ainsi va la vie. La qualité des nombreux enregistrements, qu'ils nous ont laissés, atteste de leur culture et de leur savoir-faire. La jeune génération américaine actuelle dédaigne cette culture et s'est éprise d'autres formes musicales, mais elle a sans doute oublié que la plupart ont pour racine commune le Blues. Je ne suis pas américain, je ne suis pas noir et l'anglais n'est pas ma langue maternelle, pourtant j'ai grandi et évolué avec le Blues et j'y suis toujours resté fidèle ; paradoxalement il me nourrit et m'abreuve autant qu'il m'asphyxie parfois. Je suis un musicien autodidacte et instinctif, mes lacunes techniques sont nombreuses. Peu m'importe, le Blues a continuellement guidé mes doigts et ma voix, et le temps fait le reste. Et même si je le souhaite parfois, je n'arrive pas à jouer autre chose... Quand je suis sur scène, je prêche le Blues avec toute ma passion et ma verve, je vis alors dans l'instant présent, et cela me permet un moment d'oublier qu'à la fin du film, le héros meurt. Car c'est bien là selon moi la raison d'être de la musique, un moment éphémère que je partage avec les autres musiciens et, autant que possible, avec notre auditoire.» Boogie Matt Weavil sera le 31 janvier 2010 à Paucourt, dans le cadre du concert Blues beyond the roots (voir Forum-Dates). Jean-Marc BERLIERE - Président du Hot Club du Gâtinais. * En 1927, Charley Patton enregistra Mississippi Bo Weavil Blues, premier titre enregistré évoquant le Bo Weavil ou Boll Weevil : un charançon dévastateur qui se nourrit du coton que cultivaient les métayers sur les terres du Mississippi au début du XXème siècle. Insecte prolifique et résistant, le Boll Weevil est aussi, pour le peuple du blues, un symbole de pugnacité, de résistance à l'oppression et à la ségrégation. | |||
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Trop tard sans doute, j'avais envoyé un mail aux membres du HCF-Paris pour les encourager à venir écouter Paddy. Non parce que c'est un de mes amis et qu'il joue souvent dans les Fidgety Feet, mais parce que c'est un excellent jazzman - entertainer et que la formule qu'il présentait, ce mercredi au Petit Journal Saint Michel, était originale et attrayante. Malheureusement il y eut très peu de monde ce soir là au Petit Journal Saint Michel où nous avons passé, avec quelques amis, une soirée épatante. Si, malgré cette faible assistance, Coco reprogrammait à nouveau le Paddy Sherlock Quartet, un conseil : venez l'écouter. Quelques mots sur ce concert : - Paddy a été égal à lui-même, encore plus jazz que dans les disques que, peut-être, vous connaissez de lui. Son entrain , son jeu de trombone très swing, son chant malicieux enthousiasmerent l'assistance. - Jérôme Etcheberry, quel magnifique trompettiste! Il a tout : les idées, la technique, le feeling, la gentillesse. Je considère qu'aujourd'hui ,il faut voir en lui l'un des meilleurs en France, et même au-delà . - Chris Cody, stupéfiant! Voilà un pianiste à découvrir. Je ne le connaissais pas ,mais Paddy m'en avait dit grand bien .Il se trompait car il aurait dû m'en dire un très grand bien. Chris, Australien vivant en France depuis plusieurs années, a parfaitement assimilé le piano-jazz inspiré des grands maitres que sont Earl Hines, Wynton Kelly, Ray Bryant. Excellent soliste, il sait aussi écouter ses collègues musiciens et leur apporter le soutien le plus solide qui soit. Comment se fait il qu'il ne soit pas plus connu ? A suivre? - Marten Ingle, contrebassiste américain vivant en France depuis plusieurs années, habitué à jouer avec une chanteuse et plus branché musique pop que jazz. Mais, grâce à un grand métier, il fait parfaitement un boulot efficace dans une formation swing. Le répertoire fut Classique ( Blue Sky , Night and Day , Blue Monk ) et compositions originales dont un second line que ne renieraient pas les meilleurs Neo-Orléanais. Bref, une intéressante formule, de solides jazzmen, une soirée de haut niveau. C'est pourquoi je demande à la direction du prestigieux Petit Journal Saint Michel de renouveler l'expérience, et aux amateurs de jazz authentique de Paris de venir se régaler... en écoutantt le Paddy Sherlock Quartet. Jean-Marie HUREL - Musicien et Leader - Membre du HCF Paris | |||
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Un grand merci à Jean-Marie Masse et au Hot Club de Limoges qu'il préside de nous avoir permis de (re)voir le big band La Locomotora Negra - orchestre catalan de Barcelonne - à Limoges. C'était là une occasion unique de retrouver cet excellent orchestre, qui ne se produit malheureusement quasiment jamais en France et qui avait fait tout spécialement le déplacement afin d'honorer le Hot Club de Limoges. Ce big band de dix-sept musiciens n'est pas un nouveau venu sur la scène musicale puisqu'il se produit depuis plus de trente-cinq ans avec toujours le même succès. Il est composé de musiciens amateurs, pour la plupart d'entre eux. Depuis l'origine ce sont des musiciens des familles Gili, Trepat et Gonzalez qui en constituent l'ossature et qui représentent presque la moitié de l'orchestre. Ricard Gili en est le leader charismatique : Trompettiste de talent, dans la veine de Louis Armstrong, il mène ses musiciens avec autant de passion que de fougue juvénile. Il faut citer quelques temps forts de ce concert : -Deux de leurs compositions : un hommage appuyé à Duke Ellington avec un Hi! Duke fort bien arrangé ainsi qu'un fumant Three bones shuffle entièrement dévolu à la section de trombones. - Jungle blues (?) chanté et mimé de façon cocasse par un trio vocal amené par Ricard Gili. -Une version orchestrale de Shipyard social function, tirée du répertoire de Lucky Millinder, parfaitement swinguée par l'ensemble des sections mélodiques. -Frankie and Johnny, pris sur un tempo de boogie woogie, avec pour soliste le guitariste Albert Romani interprétant le thème à la manière de Tiny Grimes. -After hours, un succès incontournable de l'orchestre Erskine Hawkins, fit la part belle au pianiste Tofol Trepat, très inspiré sur ce blues et bien soutenu par des riffs orchestraux sur la coda. Un orchestre au swing généreux avec des sections mélodiques de haut niveau et un plaisir de jouer manifeste. Le public ravi leur a réservé un accueil enthousiaste et parfaitement mérité. Ce fut une soirée mémorable ! Christian SABOURET - Président du Bordeaux Hot Club et Vice-Président du Hot Club de France. | |||
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Un petit cadeau de Noël avant l'heure, grâce à l'association Jazz-Ivry qui présentait,vendredi 18 décembre, le guitariste et chanteur de blues Eddie C.Campbell . Dès ses premières mesures, celui-ci conquit un public venu en nombre. Pas de doute, nous avions là du pur blues ! Né dans le Mississippi voici 70 ans, ce musicien s'installa très jeune à Chicago et , dès l'âge de 12 ans, eut l'occasion de monter sur scène avec Muddy Waters. Rappelons que, par la suite, il fut l' accompagnateur de Luther Alison, Magic Sam, Lowell Fulson, Percy Mayfield... Dans les années 60, il devint directeur musical et accompagnateur de Jimmy Reed. Dans les années 70, il accompagna Koko Taylor avant de rejoindre le Chicago All Stars de Willie Dixon. Il a enregistré de nombreux albums sous son nom, le tout dernier pour Delmark :Tear this World up * . Son jeu de guitare, inspiré des Grands du blues, cités ci-dessus, ainsi que d'Elmore James, est assez contrasté mais sans éclats violents ; tandis que sa voix, grave et chaleureuse, n'offre qu'assez peu de relief. En fait, si Eddie C.Campbell est parfaitement représentatif du blues authentique, il n'est toutefois pas un musicien du niveau de ces Grands du blues. Cela n'empêcha pas de passer de bons moments à l'écouter, d'autant que ses accompagnateurs remplissaient fort convenablement leur rôle, n'apparaissant que très rarement en solo. Il s'agissait de trois Français : Jean-Pierre Duarte (gu), Ludovic Binet (claviers), Jean-Marc Despeignes (gu basse) et d'un anglais Marty Vickers (dr). Ce dernier marquait constamment le contretemps sur sa caisse claire et, comme une même figure mélodique était souvent reprise tout au long d'un morceau, il s'en dégageait un climat envoûtant, presque hypnotique dans nombre d'exécutions. François ABON - Vice Président du HCF Paris Note du site : *Tear this World up (Delmark DE 799) est en cours d'analyse, il sera chroniqué dans un prochain numéro du Bulletin du HCF (organe musical du Hot Club de France). | |||
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Dans le Bulletin du HCF N° 585 d'Octobre - Novembre 2009, une publicité de Body and Soul fait une offre exceptionnelle portant sur plus de 50 références de CD Classics, à prix très réduit. J'ai reçu hier les 27 CDs Classics objets de ma toute récente commande. C'est l'évidente confirmation de la confiance que l'on peut mettre dans cette opération dont je suis très satisfait. Michel MERCIER | |||
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Un grand et solide gaillard, à l'abondante chevelure, aux pommettes roses... et aux doigts d'acier - nous nous en apercevrons très vite - s'assoit devant le Steinway . Et, nous voilà partis pour plus de deux heures de musique revigorante, axée principalement sur le blues. Tempos très allants, souvent vifs, le clavier ronfle sous une telle poigne mais sans lourdeur. Les boogie-woogies déchaînés emplissent la Salle Cortot avec une maestria peu commune, une imagination renouvelée et un swing indéniable. Grande variété des thèmes choisis : un Sheik of Araby aux basses solides, un Saint Louis Blues paisible et «low down» , traités avec un «feeling» constant. Un pianiste qui domine son instrument et ne fait pas regretter l'absence d'un batteur, cela n'est déjà pas si fréquent, et lorsque s'y ajoutent dynamisme et inspiration ? Le seul petit regret, pour ma part et c'est une question de goût, le trop petit nombre d'interprétations en tempo lent ; certains blues avaient un climat et une saveur particulière qui en appelaient d'autres. En conclusion, un récital roboratif et riche par un musicien de talent. Daniel JANISSIER - Membre du Hot Club de France | |||
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Au titre du Bulletin du HCF, nous venons de recevoir un luxueux coffret de 4 CD d'Ella Fitzgerald intitulé : Twelve nights in Hollywood - (Verve B0012920-02 - Distribution Universal). Enregistré en public au club Crescendo d'Hollywood en 1961 et 1962 , le contenu de ce recueil est , dans sa quasi-totalité, composé d'inédits.Ella s'y montre dans une très grande forme et presque constamment au sommet de son art. Elle est fort bien accompagnée par un trio ou un quartet etl'enregistrement stéréo est de qualité : il n'y a pratiquement aucun déchet ! Nous avons confié ce coffret à l'un des chroniqueurs attitrés du Bulletin du HCF. Sa chronique paraîtra dans l'un des prochains numéros, début 2010. Dominique BRIGAUD - Membre du Comité de Rédaction du Bulletin du HCF | |||
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En 1959 Melville Shavelson réalise, en vistavision couleurs, le film The Five Pennies (Millionnaire de cinq sous) , la biographie du trompettiste Red Nichols joué par Dany Kaye. On trouve maintenant sur le net un grand moment de ce film : Oh When the Saints ?(3'04) interprèté en duo parLouis Armstrong et Dany Kaye. Ne manquez pas de le regarder ! Daniel SIREJOLS. Note du site : Ce film a été édité en DVD en 2007 (DVD Paramount CC 05823).Louis Armstrong et son All Star de l'époque y jouent dans plusieurs séquences. | |||
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Jean-Marie Hurel - membre du HCF Paris - a présenté ses vidéos de la Grande Parade du Jazz de Nice, au Cercle d'Etudes du HCF-Paris (réunion privée), samedi 5 décembre 2009. Deuxième séance ...le rêve continue. Adolescent, au détour d'un microsillon de Count Basie, je tombe nez à nez avec Helen Humes que je ne connaissais pas.(cf. Blues With Helen de Count Basie 1938) Ce fut un coup de foudre: cette voix haut perchée était alors, pour moi, la quintessence de la féminité.En 1978, une bonne dizaine d'années plus tard, je suis à Nice pour la Grande Parade du Jazz où se produisent Helen Humes et Carrie Smith.Aujourd'hui, en 2009, si j'ai gardé le souvenir du disque de Basie, je n'ai aucun souvenir des prestations d'Helen Humes à Nice, en revanche j'ai plein de souvenirs de l'excellence de Carrie Smith. En fait,si ma mémoire est défaillante , à l'époque j'avais pris des notes dans un carnet où je lis : J'ai accompagné Madeleine Gautier jusqu'au podium où chantait Helen Humes, qu'elle désirait vivement écouter (ça se lisait sur son visage)? Elle a chanté un blues à vous couper le souffle, avec break sur les 4 premières mesures et réponses de ténor (Guy Laffite) plus solo d'Edddie Davis? Inoubliable ! Claude Gousset a aussi pris un fort bon solo. D'ailleurs tout le monde était formidable. Quel moment ! Mais c'est Helen qui galvanisait tout ça. Heureusement que Jean-Marie Hurel a sélectionné ces deux chanteuses pour me rappeler l'Inoubliable .Malgré la présence des deux chanteuses, cette deuxième séance, proposée par Jean-Marie, m'a semblé plus dense et moins glamour que la première. Trois saxos ténors ont illustré cette densité :- Arnett Cobb dans The Nearness of You commence de manière quasi câline pour terminer avec une véhémence paroxysmique. Que s'est-il passé dans sa tête entre le début et la fin de ce morceau ?- Illinois Jacquet, beaucoup plus fluide, beaucoup plus serein, a montré son incroyable maîtrise de la musique et de ses sentiments, notamment par un chorus sans aucun accompagnement.- Troisième ténor, Guy Laffitte, sur Stardust a montré qu'il n'avait rien à envier à ces deux américains.Pour détendre l'atmosphère, il y avait Clark Terry et son bugle qu'il peut jouer en le tenant à l'envers : les pistons en bas ! Façon de rappeler que le jazz est aussi divertissement (entertainment). Pour cette deuxième séance, c'est lui qui a sabré le champagne et peu importe que ses quintes soient diminuées ou justes, car elles swinguent, gage de jazzitude.Autre bijou, et même rivière de diamants, de cet après midi : le quartet de Jonah Jones avec André Persiany, Milt Hinton et JC Heard. Il y avait aussi deux géants toujours en activité, bien que vétérans : Ray Bryant (p) et Hank Jones (p) ; ce dernier accompagnait Carrie Smith avec un sourire qui en disait long sur son plaisir, mais était-ce la chanteuse ou les paroles du blues qui le mettait en joie ?Enfin, d'autres musiciens ont tous swingué au plus haut niveau : Gerry Wiggins (p), Pee Wee Hervin (tp), Joe Newman (tp et chanteur à la Armstrong), Bob Wilber (saxos et cl) lui aussi vétéran qui joue toujours magnifiquement ( je l'ai entendu tout récemment à Montargis lors d'un concert organisépar le Hot Club du Gatinais) .Allez Jean-Marie, on attend la séance N°3 ! Pour que le rêve continue ...Il était une fois le jazz.Pierre INGRIN - Membre du Hot Club de France. | |||
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Vendredi 4 décembre, au Jazz Cartoon, il y avait Georges Billecard avec le trio de Philippe Martel: c'était mieux que très bon ! Philippe Martel est un pianiste tout terrain , centré peut-être sur le meilleur côté d'Oscat Peterson qu'il a personnellement connu à Toronto. Son fils Valentin est un batteur très swinguant et lisible, tant aux balais qu'aux baguettes et André Wentzo, un bassiste jouant très juste avec aussi une belle technique à l'archet et de la pêche à revendre. Ajoutez que les trois compères naviguent dans une bonne humeur communicative. Je ne parlerai pas de Georges Billecard, que j'admire depuis mes 15 ans et qui matchait parfaitement avec le trio. Ils ont notamment rendu hommage à Duke : j'ai, entre autres, bien apprécié le I got it Bad? Jimmy DOMANGE - Musicien , Membre du HCF Paris. | |||
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Vendredi 27 novembre 2009, le Hot Club de Limoges et son partenaire le CCM Jean Gagnant accueillaient Generation Singleton. Ce groupe de gospel est digne de tous ceux que notre ami Willy Leiser nous a fait découvrir depuis 40 ans. C'est en effet en 1969 que nous faisions venir pour la première fois un de ses groupes de gospel : les merveilleuses Stars of Faith dont la fondatrice, Frances Steadman, vient de s'éteindre. Generation Singleton a pour lui la vitalité de la jeunesse, le swing, une grande présence scénique, une parfaite entente entre ses membresdont plusieurs sont de très bons solistes, au milieu desquels, une perle rare : Camilla Singleton. Je ne saurais trop vous recommander d'aller voir et écouter ce groupe s'il passe près de chez vous . Et même si c'est assez loin! Claude Alain CHRISTOPHE - Vice-Président du Hot Club de Limoges. Note du Site : Au cours du mois de Décembre 2009, Generation Singleton se produira en France: Lundi 7 et Mardi 8 à Paris (75) - Jazz Club Etoile du Méridien, Mercredi 9 à l'église St Pierre de Trelaz (49), Jeudi 10 à l'abbaye de l'Epau Le Mans (72), Mardi 15 au Théatre (scène nationale) de Bayonne (64), Mercredi 16 à la Cathédrale Saint-Etienne de Toulouse (31) et ... à Monaco , Jeudi 17 au Théatre Princesse Grace. Ces dates, comme celles de bien d'autres concerts, figurent, sur ce site, dans les sélections du Hot Club de France sur les pagesConcerts Paris /Ile de France et Concerts dans les régions françaises. | |||
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Rappel des leçons précédentes ! 1. Le Blues est une des racines du jazz, comme le gospel, mais avec des paroles disons ... plus terrestres. 2. Pour des raisons à la fois économiques, géographiques et législatives, beaucoup de noirs ont fui le sud ségrégationniste des Etats-Unis pour Chicago, cette grande métropole du nord, où ils pensaient trouver travail et absence de ségrégation . Les musiciens ont suivi le même chemin et les plus grands bluesmen s'y retrouvent dès les années 1930/1940 (Big Bill Broonzy, John Lee Hooker, Muddy Waters, Memphis Slim ... ). 3. Le Chicago Blues résulte de ces différents apports stylistiques, autant que des conditions qu'y ont trouvées ces émigrés de l'intérieur. Il va s'épanouir dans les années 1950/1960 qui resteront une période d'une incroyable richesse pour tous les amateurs de blues ; à commencer par de jeunes blancs de la middle-class (notamment des Anglais) qui feront tous le pèlerinage vers cette Mecque du Blues qu'était devenue Chicago (Eric Clapton, Johnny Winter, John Mayal et un certain Robert Zimmerman ... plus connu sous le nom de Bob Dylan). Le guitariste et chanteur Eddie C. Campbell est un authentique représentant de cette tradition : il a grandi dans ce milieu et y a peu à peu conquis ses lettres de noblesse et sa place au côté des Otis Rush, Magic Sam, Luther Allison ou Jimmy Dawkins. ![]() C'est donc Le Blues, son histoire et son évolution que nous pourrons entendre Dimanche 6 décembre 2009 à 17h au Tivoli de Montargis (F.45 ). Une musique qu'il sera particulièrement intéressant de comparer avec celle, pure et dure, sans aucune concession à une mode quelconque, qui sera jouée, à la Salle des Fêtes de Paucourt (F.45), fin janvier 2010 par de jeunes Français fous de cette musique, nourris et abreuvés aux meilleures sources. Jean-Marc BERLIERE - Président du Hot Club du Gâtinais. | |||
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En 1943, Charles Barton tournait, pour Columbia, le film Reveille with Beverly dont deuxséquences peuvent intéresser les amateurs de Jazz, par une musique ultra swingante et de très bonnes images (format mp4). - La premiere séquence présente l'orchestre de Count Basie jouant : One O'clock Jump - La seconde séquence présente le Big Band de Duke Ellington jouant Take The A train . Cet orchestre comprend notamment Alvin Raglin Junior (b) , Ben Webster (ts) et Betty Roché (voc) . Ralph BALLMER | |||
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Dans un message publié sur Forum - Date(19/11), Jean-Paul Amouroux - pianiste de Boogie Woogie et directeur artistique du festival de Boogie Woogie de Laroquebrou - nous incite à aller écouter, samedi 21 novembre 2009, du Boogie Woogie interprété, au clavecin, par Sonia Donabédian à Sainte-Croix des Arméniens Catholiques . Il me paraît opportun de rappeler que Jean-Paul Amouroux est orfèvre en la matière : - En 1981 il enregistra, lui au piano, en duo avec Memphis Slim au clavecin : Low Down Harpsichord .Ce morceau fut publié en CD par Jazztrade dans un album intitulé : Boogie Woogie for 2 pianos (SLCD 1501). - En 1994, Jean-Paul Amouroux enregistra, avec main droite au clavecin et main gauche au piano : Boogie for Piano and Harpsichord. Ce morceau fut publié dans l'album CD intitulé : Boogie Woogie piano solo, par Marcal (JA 940 902). On aurait pu craindre que le son du clavecin paraisse grêle et dépourvu de force expressive à côté du piano, il n'en est rien. Jean-Paul Amouroux tire de ce clavecin des effets d'une drôlerie irresistible à la Tex Avery?(Bulletin du HCF N°441 de 11/95). - La même année (1994), Jean-Paul Amouroux enregistra plusieurs morceaux de Boogie Woogie au clavecin solo. Ces morceaux n'ont jamais été publiés et c'est bien dommage ! Quel éditeur saura saisir l'opportunité de le faire ? Je pense que, comme moi-même, de nombreux amateurs seraient intéressés de pouvoir les écouter. Pierre ROBIN - - Membre du Hot Club de France. | |||
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Le stage auquel j'ai participé, les 7 et 8 novembre à Gan (près de Pau), a parfaitement correspondu à mes attentes. Jacques Morgantini est en effet un grand connaisseur, doué d'un véritable talent pédagogique, mais c'est avant tout un passionné.Avec lui, tout amateur de jazz "swing", quel que soit son degré de connaissance, peut être assuré de vivre des heures vraiment extraordinaires, partagées entre disques et films. Une bonne moitié d'entre eux provient d'enregistrements privés inédits, réalisés par Jacques Morgantini en France comme aux Etats-Unis. L'ambiance, toute de cordialité naturelle, n'était pas non plus pour rien dans le succès de la session ... de même que la découverte de la cuisine du terroir. Le matériel Hi-Fi utilisé étant aussi Cinq étoiles, j'encourage très vivement tous les amateurs à profiter,eux aussi, de tels moments d'exception ! François ABON - Vice-Président du HCF-Paris. | |||
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Un certain nombre de membres du HCF Paris ont assisté, Salle Pleyel de Paris, au concert du 11 novembre 2009, qui présentait d'une part le Preservation Hall Jazz Band de la New-Orleans, et d'autre part le groupe gospel des Blind Boys Of Alabama. - En première partie de la soirée, Le Preservation interpréta des standards de N.O., avec Mark Braud (tp), Charlie Gabriel (cl), Ben Jaffe (tuba), Rickie Monie (p), Clint Maedgen (saxes) Walter Payton (b) et le remarquable Shannon Powell (dr). La salle était comble, l'ambiance chaleureuse et les solistes (également chanteurs) inspirés et décontractés. Ils témoignaient d'un profond feeling dans les thèmes lents, et d'un swing débordant de fougue dans les thèmes rapides, remarquablement soutenus par une rythmique d'autant plus efficace qu'elle comprenait à la fois basse et tuba, sans afficher la moindre lourdeur. - En seconde partie, se présentèrent les quatre vocalistes, tout de blanc vêtus, des Blind Boys (leader Jimmy Carter).La section rythmique était constituée d'une batterie, d'une guitare, d'une basse et d'un orgue Hamond ou piano tenu par le talentueux Rickie Monie de la formation précédente. Conformément à l'usage qui prévaut souvent dans les cérémonies religieuses noires américaines, les chants gospel - parfois inspirés d'un répertoire profane - furent d'abord développés de façon recueillie sur des tempos lents ou moyens, avec intervention successive de chaque vocaliste. Puis, petit à petit, la tension monta, la véhémence devint de plus en plus prenante, les tempos plus rapides, allant jusqu'à provoquer dans l'assistance une sorte de transe jubilatoire stimulée par des riffs vocaux à la fois répétitifs et excitants... Bien sûr, les musiciens du Preservation Hall se joignirent à ceux des Blind Boys, contribuant à survolter encore davantage un public très participatif. Il est évidemment très rare de profiter à Paris d'un tel spectacle se déroulant devant deux mille personnes enthousiastes - dont beaucoup de jeunes - chantant, claquant des mains, invités à danser sur la scène tandis que des musiciens défilent dans la salle... Devant une telle joie collective, il est hors de question de bouder son plaisir en recherchant vainement les petites dissonances susceptibles de surgir çà etlà. Let's the good time roll, et peste soit des trouble-fêtes ! François BALZER - Membre du HCF Paris. | |||
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Je suis tout à fait d'accord avec les opinions émises par Daniel Janissier et par Pierre Ingrin. Pour moi, ce fut une soirée trompeuse. Alain HAUTRIVE - Membre du Hot Club de France | |||
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Je suis allé au bar-restaurant corse La Fonda où se produit chaque mercredi, depuis peu, le guitariste Rodolphe Raffalli en trio avec Ramon Galan (guitare d'accompagnement) et Sébastien Gastine ou Etienne Lemauf (b). L'endroit est très convivial et le public était emporté par un swing irrésistible. Beaucoup de disciples de notre Django Reinhardt se produisent dans les cafés-concerts parisiens. Certains d'entre eux en sont de réels fils spirituels qui savent introduire le tempo swing du maître dans leur musique et non seulement une avalanche de notes virtuoses.Ce sont ces musiciens, style manouche, qui semblent attirer des générations plus jeunes vers cette forme de jazz authentique. Je retournerai à La Fonda mercredi 18 novembre avec des amis et j'espère y rencontrer d'autres amateurs et notamment des membres du HCF Paris. Alain RICHARD - Membre du HCF Paris. |