Cette page est pour vous qui désirez communiquer sur un sujet qui concerne le jazz (vous exprimer sur un concert, annoncer une date, vendre, donner des disques ou autres … )
M'intéressant au grand saxophoniste Benny CARTER, j'avais remarqué un changement de sonorité de celui-ci vers la fin des années 1940 à l'écoute de ses disques.
J'avais donc posé la question dans ce forum il y a quelques mois : La sonorité du grand saxophoniste Benny Carter
N'ayant hélas pas eu de réponse, j'ai eu l'idée d'interroger une des personnes les plus qualifiées en matière de saxo alto, Claude TISSENDIER.
Photo Claude Tissendier : © E. Fouqueau
Celui-ci m'a fait une réponse très pertinente que je me permets de publier ici car elle peut intéresser tout le monde :
Je n'en suis pas sûr mais ce changement de sonorité pourrait être dû au mode d'enregistrement: dans les années 30, les micros étaient multidirectionnels et étaient disposés assez loin des musiciens : son d'ensemble chaud et poli, non agressif, mais parfois peu précis, rendant le mixage difficile.Par contre, dans les années 50, les studios utilisaient des nouveaux micros directionnels, plus précis, placés près des musiciens, ce qui facilitait le mixage en isolant chaque instrument.
Mais cela peut parfois augmenter certaines fréquences (aiguës ou graves) et rendre l'écoute plus agressive.
D'après les photos, on peut voir que Benny Carter a changé de saxophone et de bec plusieurs fois dans sa carrière, mais a toujours gardé ce son et ce phrasé unique qui firent de lui " The KING ".
Que Claude Tissendier soit remercié de sa réponse !
Une histoire de " West End Blues "
(le fameux enregistrement de Louis Armstrong, 1928)
1951, c'était l'année d'Hugo Koblet, " pédaleur de charme "
Ce jeudi 26 juillet 1951, les coureurs cyclistes du Tour de France avaient à parcourir l'étape Briançon - Aix-les-Bains. La veille, ils avaient escaladé l'Izoard lors d'une classique des Alpes (Gap-Briançon) et tout était dit quant au triomphe d'Hugo Koblet. En effet, le coureur helvète avait dominé ce Tour 1951 avec une rare élégance. Le Tour et son " pédaleur de charme " - dixit Jacques Grello, chansonnier - s'approchaient de Genève et il ne fallait surtout pas manquer cela, nous autres Suisses.
C'était aussi l'année West End Blues !
Pour moi, l'année 1951 fut celle de " West End Blues "... J'avais 19 ans et habitais Tramelan, dans le Jura bernois, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Bienne, en Suisse.
Mes premiers disques de jazz, par la "force des choses", se nommaient Coal Black Shine, One O'Clock Jump, de Sidney Bechet et ses New Orleans Feetwarmers (1932), Muskrat Ramble, de Louis Armstrong et son Hot Five (1926), Saint Louis Blues , de Louis Armstrong et Luis Russell (1929), Royal Garden Blues, de "Mezz" Mezzrow et Tommy Ladnier (1938), Echoes of the Jungle, de Duke Ellington (1931), Chattanooga Stomp, de King Oliver (1923), Longshoreman's blues, de Clarence Williams (1928), Red Onion blues et Gravier Street blues, de Johnny Dodds (1940), Willie the Weeper, Potato Head blues, de L. Armstrong et son Hot Seven (1927), Swanee River Boogie et Saint Louis Boogie, de Pete Johnson (1950), Ain't Misbehavin', Moppin' and Boppin', de Fats Waller (1943) ...
Puis ce sera bientôt le tour, toujours par la "force des choses", de Willie the Weeper, des New Orleans Wild Cats de Neuchâtel (1952), et de bien d'autres thèmes. Le choix de ces 78 tours se faisait à l'oreille, directement dans le magasin de disques. C'est donc l'audition en magasin, et seulement elle, qui sélectionnait les achats, ô combien modestes, pour expliquer la tournure "par la force des choses". En somme, j'achetais ce qui me plaisait, un point c'est tout !
A cette époque nous avions peu de disques, mais ils tournaient sans cesse. Par exemple, Muskrat Ramble (1926) et Saint Louis blues (1929), tous deux de "Satchmo", ont été usés jusqu'à la corde. Ce qui me manquait à cette époque, c'était une vision d'ensemble de la production de disques. Je ne possédais que quelques arbres... et n'avais aucune idée de la forêt.
Ce sera beaucoup plus tard que je pris connaissance de toute l'oeuvre de King Oliver en 1923, ou encore la création du Hot Five et du Hot Seven, de Louis Armstrong, pour ne citer que ces deux musiciens et ces époques-là. D'où l'importance d'un journal comme celui d'Hugues Panassié, en plus de la littérature consacrée aux musiciens de jazz ...
Il y avait bien JAZZ HOT ...
Oui, il y avait bien JAZZ HOT qui arrivait une fois ou l'autre entre mes mains, mais la prose de ce journal ne m'était pas destinée... Le journal d'Hugues Panassié m'était alors inconnu. Donc, je n'achetais qu'à l'audition dans les magasins.
Or, en 1951, Hugo Koblet était en train de gagner le Tour de France cycliste.
Ironie du sort, c'est grâce à Hugo Koblet que je découvris West End blues, du Hot Five, ce fameux enregistrement de 1928 que beaucoup d'experts citent comme le chef-d'oeuvre du jazz. Et ce disque était introuvable dans les magasins que je visitais dans ma région. Pourquoi ? Je ne le saurai jamais...
Mais que vient donc faire Hugo Koblet dans West End blues ?
Voici... Les coureurs du Tour de France en étaient à l'étape Briançon - Aix-les-Bains (soit 201 km), eux professionnels du vélo, ce jeudi 26 juillet 51; nous, un copain, Jean Streiff, et moi, décidâmes d'aller à vélo de Tramelan à Aix-les-Bains voir l'arrivée de l'étape, puis le lendemain vendredi 27, à Genève, assister au contre la montre Aix-les-Bains - Genève. Mais Tramelan - Aix-les-Bains, cela va chercher dans les 225 km... et nous n'étions que de simples amateurs de bicyclette ! Les yeux plus grands que le ventre ...
Départ de Tramelan à 4 h du matin ! Arrivés à Yverdon, après 66 km de route seulement, et après avoir franchi deux cols de 3e catégorie (pour parler en termes cyclistes), le Mont-Crosin à 1178 m d'alt. et les Pontins à 1110 m, force était de constater que si nous voulions arriver à temps à Aix-les-Bains pour voir encore les coureurs, il nous fallait prendre le train sur un certain parcours : ce fut Yverdon - Genève. Reprenant le vélo après le repas de midi, pour le tronçon Genève - Annecy (35 km), un nouveau col restait à franchir, le Mont-Sion, à 785 m d'alt. (4e catégorie, mais un col quand même...); une fois encore, à Annecy, les transports publics furent notre meilleur ami pour rallier Aix-les-Bains, en bus cette fois-ci, pour assister à l'arrivée de l'étape. Ce qui fut fait... et nous vîmes enfin les coureurs. Ouf, il s'en est fallu d'un rien, d'un tout petit rien... qu'on ne les manque ! Il était aux environs de 16 h ...
Ah, ce magasin d'Annecy !
Le lendemain matin, vendredi 27 juillet, en attendant le contre la montre (course individuelle, étape Aix-les-Bains - Genève), je m'enfilai dans un magasin de disques à Annecy et, ô surprise, j'entendis West End blues pour la première fois de ma vie... Ce disque ODEON, à étiquette verte (cela ne s'oublie pas), il fallait le ramener à Tramelan. Pouvait-on confier un enregistrement aussi précieux aux postes ? Non, sans l'ombre d'une hésitation, car les 78 tours se cassent facilement, est-il nécessaire de le rappeler ?
En plus de West End blues et Savoy blues au verso :
Big Fat Ma and Skinny Pa, Sweet Little Papa, You Made Me Love You et Georgia Grind, tous de Louis Armstrong (1926), complétaient mon bonheur, soit trois 78 tours.
Le vendeur - mais savait-il la joie qu'il me procurait ? - me fit un solide emballage et je repris la route, à bicyclette d'Annecy à Genève, soit une trentaine de kilomètres avec le Mont-Sion (4e catégorie, rappelons-le) au programme mais dans l'autre sens..., tenant le précieux paquet sous le bras gauche avec toute l'attention voulue pour ne pas abîmer le chef-d'oeuvre du jazz, tout en tenant le guidon de l'autre main.
L'après-midi nous permit, à mon compagnon de route et moi, d'assister au plus beau triomphe d'un cycliste suisse à Genève, celui d'Hugo Koblet.
Le retour à Tramelan se fit en train et, sur le quai de gare, peu avant minuit ce 27 juillet 1951, je tenais toujours le fameux colis sous le bras... West End blues était intact !
A l'heure actuelle, chaque fois que j'entends West End blues, je pense à Armstrong, au vendeur d'Annecy, à Hugo Koblet, à mon compagnon de route - Jean Streiff de Tramelan - à Genève, à Aix-les-Bains, à mon paquet sous le bras, paquet que je ne lâchai pas un seul instant sur le parcours Annecy - Tramelan (même à l'arrivée du contre la montre au stade de Frontenex à Genève, mon trésor ne me quitta pas). Un paquet sous le bras toute une journée, sur un parcours de près de 200 km, c'est peut-être un record, allez savoir. Qui plus est, pas n'importe quel paquet !
Eric Grossenbacher
CH - 2720 La Neuveville BE
LN, sept. 1998
ERIC GROSSENBACHER CYCLISTE ÉMERITE ET AMATEUR DE JAZZ
BON C'EST UN PEU LONG POUR LE SITE WEBB. MAIS JE TROUVE CE TÉMOIGNAGE INTÉRESSANT. SURTOUT QUE LE DISQUE EXISTE ENCORE VOIR LA PHOTO
JACQUES BESSE POUR LE HOT CLUB DE FRANCE
Nous vous informons d'une offre spéciale pour les albums d'André VILLÉGER chez CAMILLE PRODUCTIONS :
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CAMILLE PRODUCTIONS
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J'ai eu un énorme coup de cœur pour ce quintet !
Irene Serra est la chanteuse de ce quintet elle est exceptionnelle, une grande chanteuse que ce soit pour improviser ou pour sublimer les paroles. Mais surtout quel swing !
Swing d'Irene mais aussi du quartet qui l'accompagne où brille à la contrebasse une autre femme Amy Baldwin. Pour accompagner les deux femmes un violoniste également trompettiste, Nathan Mansfield et deux guitaristes Andy Ruiz-Palma (lead guitar) et Sol Grimshaw (Rhythm guitar).
Pour vous convaincre deux versions de On The Sunny Side of The Street sur le même tempo moyen, Mieux que les tempos rapides, les tempo moyens permettent de révéler le swing.
On The Sunny Side of The Street | Live @ Crazy Coqs | La Bouche Manouche Feat. Irene Serra
https://www.youtube.com/watch?v=0vk490HGMqs
Une vidéo avec un solo d'Amy Balwin que j'apprécie aussi bien en solo qu'à l'accompagnement
On the Sunny Side of the Street
https://www.youtube.com/watch?v=focyVKrzwRA
Un Audio qui vous permettra de vous concentrer sur le chant d'Irene Serra et notamment son improvisation (scat) et sur l'accompagnement d'Amy Baldwin bien enregistré car nous sommes en studio !
Une dernière vidéo, cette fois sur un tempo plus rapide, avec Nathan Mansfield à la trompette. Une trompette dans un orchestre manouche ! J'adore quand on bouscule la tradition.
Them There Eyes | Lantern Arts Centre | La Bouche Manouche Feat. Irene Serra
https://www.youtube.com/watch?v=6TeYG7VGAw4
PIERRE INGRIN Membre du Hot Club de France
Grâce à Hugues FOCA nous avons appris que le fonds Hugues PANASSIÉ s'était enrichi de la clarinette du célèbre critique de jazz.
C'est Madame LACOULOUMÈRE, petite fille d'Hugues PANASSIÉ qui a fait don de l'instrument à la Médiathèque de Villefranche de Rouergue. « On matérialise un peu plus Hugues PANASSIÉ à travers cette clarinette ... Nous sommes honoré de ce très beau présent ... C'est quelque chose qui marque la ville, et la place dans une dynamique sur le jazz » a déclaré le maire en évoquant cette « collection unique en France à Villefranche » (La Dépêche du 30 janvier 2025)
Remise de la clarinette par Mme Lacouloumère, petite fille d'Hugues Panassié (© La Dépêche)
C'est une clarinette en métal de 1929 créée par Henri SELMER, qui est aujourd'hui devenue rare.
Tous ceux qui ont eu la chance et le privilège de faire des « stages d'éducation jazz » à Montauban se souviennent d'Hugues PANASSIÉ sonnant le rappel des stagiaires après la pause au moyen de quelques notes de cette clarinette.
Bien qu'il ait enregistré un disque 78t en Suisse en 1941 sous le titre Hugues Panassié and the Swing Clubs Band (ES 4092), avec lucidité il ne s'est jamais considéré comme un instrumentiste et n'a jamais renouvelé l'expérience, à notre connaissance.
Rappelons qu'outre le riche fonds Hugues Panassié, de nombreux dons et legs ont enrichi la collection de Villefranche de Rouergue.
Citons :
Le Blue Rhythm Band (BRB ) recevra pour sa soirée jazz-club du vendredi 21 février 2025 à 20h30 la chanteuse Faby MÉDINA.
Originaire de la Caraïbe et née à Paris, sa passion c'est le jazz, cette musique qu'elle écoute depuis toujours. En 2001 elle fait une rencontre majeure avec un grand nom du jazz : Claude BOLLING qui la révèle en tant que chanteuse de jazz et lui permet enfin de s'épanouir dans cette musique.
Depuis plus de 15 ans, elle est la voix féminine du " Claude Bolling Big Band " avec lequel elle enchaîne et enchante les tournées, les concerts prestigieux et les festivals de jazz.
Rendez-vous à 20h30 au restaurant la Villa d'Isle, 113 d'Isle à Saint-Quentin.
Réservez au plus vite : Inscriptions uniquement par téléphone au 06 37 43 80 75 au plus tard le mercredi précédant le Jazz-Club
SWINGTIME est une émission radiophonique hebdomadaire de SWING FM, diffusée de septembre à juin, le jeudi soir à 21h.
Elle est rediffusée 3 fois : le dimanche suivant à 11h, puis le lundi suivant à 12h, puis le mercredi suivant à 17h.
PROGRAMMATION FÉVRIER 2025
SWINGTIME peut être réécoutée à tout moment en "podcast" depuis le site de SWING FM
François DESBROSSES, Président du Hot Club de France,
les membres du Conseil d'Administration,
toute l'équipe de son site internet,
Vous souhaitent une agréable année 2025 sous le signe du Swing
Le meilleur des concerts programmés au Festival de Villeneuve sur Lot, avec de nombreux orchestres et musiciens de la Nouvelle-Orléans, Vendredi 24 janvier 2025, 15h, Osmoz Café, 33 rue de l'Ouest, 14éme - M° Gaieté.
Ce Cercle d'Etudes sera présenté par Jean Depoid, Trésorier du HCF-Paris qui, son diplôme d'architecte parisien en poche, choisit de s'établir dans le Sud-Ouest, à Villeneuve sur Lot, à partir de 1965. Amateur de jazz, il y pratiqua la clarinette au sein des « Lafayette Stompers » et, avec d'autres passionnés, organisa des concerts dans le cadre des fameuses tournées « Black and Blue », programmant dès 1974 Illinois Jacquet, Milt Buckner, Sammy Price, Slam Stewart, Earl Hines, Lionel Hampton, Carrie Smith, Wallace Davenport, Stéphane Grapelly, Guy Lafitte etc
Dr. Michael White s'est produit à Villeneuve sur Lot
Puis, avec le soutien de la Ville et de ses commerçants, ces passionnés créèrent en 1994 JAZZ EN VILLENEUVOIS qui a duré jusqu'en 2002, où ils présentèrent de grandes vedettes du jazz et en particulier des musiciens de la Nouvelles Orléans. Ainsi, outre Wallace Davenport, se produisirent à Villeneuve-sur-Lot, parmi bien d'autres : Marva Wright, Michael White, Shannon Powell, Freddie Lonzo, Nicholas Payton, mais aussi Count Basie, Monty Alexander, Ray Charles, et les français Irakli, François Rilhac, Claude Tissendier, Philippe Duchemin, Creole Pinasse (où Guillaume Nouaux faisait ses débuts), Tuxedo Big Band, Olivier Franc, Les Gigolos …
De retour à Paris depuis une vingtaine d'années, Jean Depoid a adhéré au HCF-Paris puis en est devenu Trésorier. Il consacrera le Cercle d'Études du vendredi 24 janvier à 15h, à des séquences filmées d'excellente qualité technique, choisies parmi les meilleurs moments enregistrés en 1995-1996 lors du festival de Villeneuve sur Lot et mettant principalement en scène de grands musiciens de la Nouvelle Orléans. Ne manquez pas cette présentation exceptionnelle.
Pour ce Cercle d'Etudes nous testons un nouveau jour, le vendredi, un nouvel horaire, 15h et un nouveau lieu, l'OSMOZ CAFÉ, 33 rue de l'Ouest 75014-Paris, un café-brasserie qui accueille des soirées jazz depuis une quinzaine d'années. La station de métro Gaieté – ligne 13- est à 300m. Il sera demandé une modeste participation aux frais, donnant droit à une consommation.
François Abon Vice-president du HCF-Paris
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JAZZ & CO 64 a invité le groupe SOUTH 61 pour une soirée spéciale en hommage à l'incomparable RAY CHARLES.
Au programme : un voyage musical le long des rives du Mississippi, à travers la Soul, le Gospel, le Blues et le Rythm' n' Blues qui ont marqué l'œuvre du « Genius ».
En plus de revisiter les grands classiques de Ray Charles, le groupe rendra hommage à d'autres figures emblématiques de son époque, comme Muddy Waters, Aretha Franklin ou Nat King Cole.
Avec énergie et passion, SOUTH 61 promet une soirée riche en émotions et en musique live, où chacun pourra savourer la richesse de ces styles intemporels.
Photo : © Alex Berliner/BEIMAGES/MAXPPP
SOUTH 61, groupe de musique Soul & Rhythm 'n' blues est formé de sept musiciens de la ville de Pau dans la région Aquitaine amoureux de la musique noire américaine.
Partant du blues traditionnel, le groupe s'est rapidement orienté vers du Rhythm' n' Blues qui ne reflète ni tristesse ni mélancolie et vous entraîne à danser pour faire oublier les tracas de la vie.
Alors quoi de plus naturel que le mot « SOUTH 61 », route reliant Saint Louis à la Nouvelle Orléans, soit devenu notre identité.
Adresse :
La Scène, 47 bis Bd du Commandant Mouchotte
64320 BIZANOS
Horaire : 20h
Réservations :
Au 05 59 60 94 70 ou lascenepau.fr
Ces cinq compères vous feront passer une soirée inoubliable autour du Boogie Woogie, du Blues, du Swing et bien évidemment autour des pianos croisés ! Cinq fabuleux pianistes autour de deux pianos à queue, une grande première au Triton ! Nous comptons sur votre présence et vous ne le regretterez pas.
Nirek MOKAR a seulement 22 ans et fait figure d'exception : il incarne aujourd'hui le visage du renouveau du Boogie Woogie, tout en entretenant avec passion et dévotion la flamme qui l'anime. Sur scène, Nirek Mokar délivre une performance retentissante et énergique, démontrant que la musique qu'il joue conserve toute sa puissance et son efficacité.
César PASTRE a baigné dans le swing depuis sa plus petite enfance et s'est formé en autodidacte avant d'intégrer le Conservatoire municipal Nadia et Lili Boulanger, dans le 9e arrondissement de Paris. Il collabore depuis maintenant plusieurs années avec de nombreux musiciens tels que Drew Davies, Patrick Bacqueville, Dany Doriz ou encore son père, le saxophoniste Michel Pastre.
Bruno Duye, autodidacte, est piqué par le virus du boogie à l'age de 16 ans, lorsqu'en vacance à Laroquebrou, village de son grand-père, il assiste à un concert de Jean-Paul Amouroux. Coup de foudre pour cette musique. Il monte à 19 ans un duo avec Christophe Benz.
Sébastien TROENDLÉ est un pianiste d'exception, génial touche-à-tout, conteur né, il fait parti de ces artistes qu'on pourrait écouter des heures nous parler de son parcours tant on comprend immédiatement que tout a toujours été sous-tendu par un seul objectif : pouvoir exprimer à fond cette masse de talent dont une grande part est à l'évidence logée au tréfonds de l'être humain, dans les tripes.
Christophe BENZ, complice et ami de Bruno Duyé, après une formation classique, découvre le boogie à 19 ans au festival de Laroquebrou. C'est décidé, il célèbrera la musique d'Albert Ammons, Pete Johnson et Meade Lux Lewis.
Jacques Besse Secrétaire Général du Hot Club de France
Le concert du Hot Club de Limoges de ce soir illustrera une riche idée qui consiste à regrouper trois de nos meilleurs jazzmen, Michel PASTRE au saxo ténor, Louis MAZETIER au piano et Guillaume NOUAUX à la batterie.
Vous les avez tous vus, appréciés et applaudis à Limoges, mais jamais sous la forme de cette formation de grande classe.
L'idée de ce tout petit orchestre remonte à 2006 lorsque Michel rencontre Louis et qu'ils décident de jouer ensemble ; il y a déjà Guillaume à la batterie. Et c'est ce dernier qui propose de monter un petit ensemble façon Gene Krupa. C'est dire si cela va faire du bruit … et du swing !
Les grands thèmes du jazz classique vont être réinventés pour vous sur la scène de Jean-Gagnant, Black And Blue, The Mule Walk, Potato Head Blues, Nuages … rappelant Fats Waller, James P. Johnson, Louis Armstrong, Django Reinhardt …
Quand vous saurez que leur disque " Fine Ideas " (Camille Productions M5032023CD) a obtenu le Grand Prix du Hot Club de France 2023 (voir ici), vous ne laisserez pas passer votre tour et vous vous précipiterez au CCM Jean-Gagnant.
Adresse :
CCM J. Gagnant 7, avenue Jean Gagnant 87000 LIMOGES à 20h
Réservation :
Elle est ouverte auprès du Hot Club de Limoges par l'intermédiaire du bulletin réponse téléchargeable ici, à
retourner avant le lundi 13 janvier 2025 à :
Jacques RIBIÈRE
14, rue du Vélodrome
87100 LIMOGES.
ou par téléphone au 05 55 34 37 40 du lundi au samedi de 14h à 18h
Alain CHARBONNIER Président du Hot Club de Limoges
PROMOTION de FIN d'année : 100 euros
Indispensable, si vous ne le possédez pas encore...
Contacter Gigi à l'adresse : eurenie@gmail.com
François Desbrosses Président du HCF
OYEZ, OYEZ, braves gens ! Oyez cette incroyable nouvelle : le PETIT JAZZBAND DE Mr. MOREL est de retour !
Dix-huit ans après leur dernière prestation, les survivants du PETIT JAZZBAND vont dépoussiérer leurs instruments, sortir leurs béquilles, déambulateurs et bandages herniaires, et rallier Paris depuis les quatre coins de l'hexagone pour deux concerts exceptionnels.
Jean-Pierre MOREL (cornet) & Alain MARQUET (clarinette)
Quand ? Mardi 17 et mercredi 18 décembre à 21 heures.
Où ? Mais au PETIT JOURNAL SAINT-MICHEL, bien sûr (71 bd St Michel, Paris · 01 43 26 28 59)
Quels seront les musiciens ? Jean-Pierre MOREL au cornet, Alain MARQUET à la clarinette, Michel BESCONT au saxophone-ténor, Bernard THÉVIN au piano, François FOURNET au banjo et Gérard GERVOIS au tuba, soutenus par Pierre REBOUD au trombone.
Qu'on se le dise !
J'invite les membres des Hot Club et de façon générale l'ensemble des amateurs de blues à s'intéresser aux bluesmen d'aujourd'hui.
En consultant notre page " Liens Sélectionnés ", vous pourrez accéder aux sites Internet de Christone " Kingfish " INGRAM, King Solomon HICKS, D.K. HARRELL, Jontavious WILLIS et Andrew ALLI.
Christone "Kingfish" Ingram Photo © Jean Frank
Mais deux autres artistes méritent d'être mentionnés : Sean Mack MCDONALD et Harrell DAVENPORT. Ceux-ci n'ont pas encore enregistré d'album et seul Harrell DAVENPORT a un site internet. On peut cependant les découvrir au travers des vidéos Youtube.
Raphaël AUBIN Membre du Hot Club de France
90 ans après son premier concert donné ici même, à la Salle Cortot la formation qui a donné à la France son apport le plus original et significatif à l'histoire du jazz renaît de ses cendres !
Un esprit, une esthétique, un son … Autour de Duved DUNAYEVSKY et Daniel GARLITSKY, voilà ce que s'emploie à faire revivre le nouveau Quintette du Hot Club de France, en prolongation de l'héritage créatif de ses augustes fondateurs Django REINHARDT et Stéphane Grappelli. Car il en est des légendes comme il en est des phénix : on a beau les laisser s'éteindre, la braise ne disparaît jamais complètement.
Photo : © Julien Farhi
Ce nouveau Quintette du Hot Club de France ne se veut pas seulement comme un hommage ou un « cover band ». La formation propose une approche personnelle d'un patrimoine qui mêle exigence et respect de la musique classique au tempérament résolument « Hot ».
Un savant cocktail qui fit toute l'originalité du geste esthétique originel de Reinhardt et Grappelli en 1934. Par « Hot », entendez : swing ardent, engagement et exaltation. Autrement dit : une certaine propension à faire remuer les corps et galvaniser les esprits, tout en délivrant une remarquable précision d'exécution.
Django REINHARDT n'avait-il d'ailleurs pas déclaré : « Le jazz m'a attiré parce que j'y trouvais une perfection de forme et une justesse instrumentale que j'admire dans la grande musique mais qui font défaut aux musiques populaires » ?
C'est avec cette philosophie que ce nouveau Quintette du Hot Club de France proposera des classiques incontournables de Reinhardt et Grappelli ainsi qu'une sélection de compositions originales, de standards des années 1910 à 1940 jamais enregistrés par leurs aînés, sans oublier quelques adaptations swing d'œuvres du répertoire classique.
Écouter le nouveau Quintette du Hot Club de France en concert, grâce à sa connaissance experte du répertoire des années 1920/1930, offre dès lors aux auditeurs une véritable expérience artistique et historique.
Avec la présence exceptionnelle de Philippe BAUDOIN, musicologue, et François DESBROSSES, Président du Hot Club de France.
Les musiciens :
Adresse et horaire :
Réservation :
Découvrez le Quintette du Hot Club de France :
Une soirée véritablement historique à La Garenne-Colombes pour célébrer le 125e anniversaire de la naissance de Duke Ellington (ainsi que les 20 ans de Jazz à La Garenne) avec deux remarquables grands orchestres réunis sur la même scène : le Jazz Circus de Nicolas Montier et le Duke Orchestra de Laurent Mignard. Philippe Milanta trônait ducalement au centre de la scène, et Fabien Ruiz (claquettes) est intervenu avec brio avec chaque formation, puis avec les deux ensemble. Les deux leaders ont eu l'excellente idée de lancer des invitations aux solistes de leur partenaire, ce qui a rendu la soirée encore plus dilatante.
Les formations étaient les suivantes :
JAZZ CIRCUS (JC) : SAXOPHONES / DIRECTION Nicolas Montier • SAXOPHONES / CLARINETTE Marc Bresdin, Matthieu Vernhes • TROMPETTE Malo Mazurié, Michel Bonnet • TROMBONE / VOCAL Patrick Bacqueville
PIANO Philippe Milanta • GUITARE /BANJO/ VOCAL Christophe Davot • CONTREBASSE Pierre Maingourd
BATTERIE Vincent Frade
LAURENT MIGNARD DUKE ORCHESTRA (LMDO): SAXOPHONES / CLARINETTE Didier Desbois, Aurélie Tropez, Olivier Defays, Roland Seilhes, Philippe Chagne • TROMPETTE Claude Egea, Sylvain Gontard, Jérôme Etcheberry, Malo Mazurié • TROMBONE Nicolas Grymonprez, Michaël Ballue, Jerry Edwards • PIANO Philippe Milanta
CONTREBASSE Cédric Caillaud • BATTERIE Julie Saury
INVITÉ : CLAQUETTES Fabien Ruiz
Programme (avec solistes):
JC + LMDO
1. Harlem air-shaft
JC
2. Creole Rhapsody (solistes : MV- MM)
3. Jubilee stomp (NM, PB, MV)
4. Misty mornin' (MB, MM,PM, MV + Aurélie Tropez en invitée)
5. Black beauty (PM + Fabien Ruiz)
6. Awful sad (CD+MB)
7. Old man blues (MV, CD, NM+MM+VF en 4/4)
8. Echoes of Harlem (MB +PB)
LMDO
9. The mooche
10. Jeep's blues (DD)
11. Perdido (Fabien Ruiz +AT, JE, NG)
12. Take the A train (PB, RS, OD)
13. Sophisticated lady (PC)
14. Diminuendo & crescendo in blue (PM, OD)
JC+LMDO
15. Solitude (MB, CD)
16. Rockin' in rhythm
Final : Jazz Circus + LMDO + Fabien Ruiz
It don't mean a thing (PB + Fabien Ruiz)
La soirée a été réussie de bout en bout, les solistes rivalisant d'inventivité et de swing, dans une atmosphère enthousiasmante. La riche sonorité des ensembles a été bien mise en valeur par une sonorisation impeccable. Un grand merci à IRAKLI et à Jean-Pierre HERVO, qui ont rendu une telle soirée possible.
François Desbrosses Président du HCF
Photo F. Desbrosses
Cercle d'Etudes présenté par François DESBROSSES, Président du HOT CLUB de FRANCE et du HCF-PARIS. Samedi 16 novembre 2024, 14h30
BILL COLEMAN (1904-1981) est un des meilleurs trompettistes de Jazz, sensible et plein d'invention. Voici comment Hugues Panassié le décrit dans son Dictionnaire du Jazz : « Tout en s'inspirant de Louis Armstrong, Bill Coleman s'est créé un style très personnel (…). Ses solos frappent par la mobilité, la souplesse des phrases, l'élégance de la ligne mélodique. C'est un trompette fin, léger, qui joue avec beaucoup de cœur. »
Né à Paris, une petite localité du Kentucky, les hasards de sa vie de musicien l'ont amené à s'installer à Paris, France, après la seconde guerre mondiale. Il a eu une carrière pleine de réussite, jouant et enregistrant d'abord aux Etats-Unis, notamment avec Cecil Scott, Luis Russell, Benny Carter, Fats Waller, puis, pendant la guerre, avec Coleman Hawkins. Après guerre, il s'installe définitivement en France (où il était venu à deux reprises en 1936 et 1937) où il donne d'innombrables concerts, ainsi que dans toute l'Europe, à la tête de divers groupements, en soliste vedette. Il y participera aussi à un grand nombre de sessions d'enregistrement.
François DESBROSSES a été invité en début d'année à Paris (Kentucky) par les organisateurs du Festival Bill Coleman à y donner une conférence sur la vie et l'œuvre de Bill qui a été beaucoup appréciée. Le HCF-Paris lui a donc demandé de donner à nouveau cette conférence. Celle-ci sera agrémentée de nombreux morceaux audio et d'illustrations souvent rares, et se terminera par la projection d'un film réalisé au Parc Floral de Paris, d'une trentaine de minutes, où on voit et entend Bill Coleman en pleine forme, avec notamment à ses côtés le guitariste Jimmy Gourley et le batteur Michaël Silva.
Attention, ce Cercle d'Etudes exceptionnel se tiendra dans un nouveau lieu, au « Patronage Laïque Jules Vallès », une salle agréable, d'accès commode, 72 avenue Félix Faure 75015-Paris - Métro Boucicaut (ligne 8) Nous rappelons que nos Cercles d'Etudes ne sont pas réservés à nos membres mais ouverts à toute personne intéressée. Une participation aux frais sera demandée à l'entrée.
François Abon Vice-president du HCF-Paris
Davell Crawford en quartet au Duc des Lombards
Davell Crawford, the piano prince of New Orleans, formidable pianiste dans la tradition des pianistes de la Nouvelle Orleans, au style quelque part entre Professor Longhair et Ray Charles. Au chant, très nettement plus Ray Charles avec une voix cassée.
Nous avions découvert Davell à Ascona en 2006, il devait avoir 20 ans et il était déjà impressionnant. Depuis, comme nous, il a vieilli, s'est légèrement empâté mais il est toujours aussi joyeux.
A l'entrée de son tour de chant, il explique qu'il ne va pas jouer la musique de La Nouvelle Orleans mais il commence par une chanson de son grand-père (Reverend Sugar Ray Crawford), Iko Iko.
En fait on comprend qu'il découvre ses accompagnateurs (et même qu'il n'a pas répété avec eux) mais, comme ce sont des grands pros, on ne s'en rend pas compte (Stéphane Huchard Batterie, Laurent Vernerey contrebasse et Pedro Seguno Percussions)…
Son répertoire : pas mal de blues New Orleans (Ivana, iko Iko, Amen, Such a night) et beaucoup de Ray Charles : Georgia, un zeste de Jorge Ben: Oh Maria.
Un bon concert mais j'aurais dû y aller le samedi soir, après 5 séances l'orchestre a certainement été plus rodé.
Jacques Besse Membre du comité directeur du HCF PAris
Photo J Besse