Cette page est pour vous qui désirez communiquer sur un sujet qui concerne le jazz (vous exprimer sur un concert, annoncer une date, vendre, donner des disques ou autres … )
Lorsque je vous écrit, plus que 4 jours de festival. Et toujours pas de pluie ce qui est bon pour les finances du Festival qui étant gratuit est entièrement dépendant de ces sponsors dont l'un des plus importants est l'association des hôteliers et restaurateurs d'Ascona.
Echoes of Django
JazzAscona invite un orchestre qui s'inspire de la musique de Django Reinhardt. Ils viennent du lac Léman (en français lac de Genève).
Le leader est le violoniste Vincent Millioud. Les deux guitaristes sont Charles Fréchette et Jérémie Pellaz. Un bassiste complète la formation : Jean-Baptiste Guerrier.
Contrairement à la tradition tzigane où le guitariste leader(Django mais aussi Romane ou Bireli Lagrenne) prend tous les soli, ici les deux guitaristes alternent dans le rôle de soliste et d'accompagnateur. Le violoniste a bien sûr subi d'autres influences que Grapelly –South (très classique dans leur approche), par moment on ressent l'influence de l'autre style de violon parfois plus discordant.
Leur répertoire, d'abord Django Reinhardt Minor Swing, Festival 48, Manoir de mes rêves mais aussi plus récent : Bireli Lagrenne (Mimosa, Made in France) ou les Beatles (Eleonor Rugby) et leurs propres compositions : My room ou Rapin smoothly.
Deux bons concerts sur le lac d'abord puis à l'église.
New Orleans Hot Shots
A midi , JAZZASCONA invite tous les jours des orchestres « locaux » pour animer un déjeuner à la New Orleans Terrace. Le soir c'est inaudible tellement c'est bruyant, la terrasse louée à des sponsors dont les invités ne sont pas très jazz. Mais à midi la centaine de personnes vient là pour écouter de la musique et même pour certains danser.
L'orchestre des New Orleans Hot Shots a été cré en 1987 et maintient la tradition . Nos fringants vétérans sont parfaitement sous l'influence du style classique. Leur répertoire : Black and blue (chanté par le batteur Peter Gschwend), My blue heaven, How I miss you tonight ou Exaclty like you.
La phalange est animée par Daniel Grindat (clarinette), Jakob Etter (cornet), Johnny Ramseier (trombone), apuuyé par Frédéric Cottin (contre bass) , Daniel Breitenstein (piano), et Hans Niederhauser (banjo et guitarre) et bien sùr Peter Gschwend (batterie).
The black Barbies
Une orchestre qui nous vient de Barcelone. Ils jouent une musique quelque part entre la variété (Angelina de Louis Prima), la musique soul, parfois du jazz (It don't mean a thing).
Le show est animé par la chanteuse/danseuse/ meneuse Désirée Diouf qui est assez extraordinaire (elle a des origines au Sénégal et en Espagne d'après les présentateurs) . Elle m'a rappelé par son magnétisme et son énergie, la fantastique meneuse qu'était Tina Turner du temps du Ike & Tina Turner Review. Un bon moment.
Bon la météo a été clémente avec nous mais je peux vous dire (car j'ecris avec du recul que cela a l'air bien fini).
Jacques Besse Membre du comité directeur du HCF
Photo: Echoes of Django (photo J Besse)
La Rage de vivre (comme dirait Milton Mezz Mezzrow) frappe à Ascona. Elle nous vient du sud avec les Rag Messengers de Montpellier et elle nous vient du nord avec les Ragtime Nightmare de Berlin.
Mais on passe de bons moments avec ces enragés que ce soit dans la chaleur de la journée ou la fraicheur de la soirée. On les croisent souvent dans la rue où JAZZASCONA a installé des pianos droits et fait jouer ses orchestres swingant.
Je joins une photo du Grand Marshall de la fanfare de cette année, la maréchale Mamie Dame.
Les Rag Messengers
Comme vous le savez tous il s'agit du trio de Ophélie Luminatti (batterie), Auguste Caron (piano) et Ezequiel Celada (clarinette et saxo soprano).
Auguste joue principalement stride et fort bien. Ophélie est certainement le meilleur batteur swing de ce festival et Ezequiel est vraiment impressionnant sur ces deux instruments. Je l'apprécie particulièrement au saxo soprano où il joue sans le vibrato forcené des certains disciples de Sidney Bechet.
Je vais faire court car nous avons déjà dit sur le site tout le bien que nous pensions de ce fantastique trio.
Leur répertoire : tradition : Josuah fit the batle of Jericho (superbe solo de batterie), Buddy Bolden Blues, Sidney Bechet (Passeport to Paradise ou Memories of you), Francois Rilhac (Supraton in Marrakouch), stride (Fuzzin').
Le public les a découverts et appréciés.
Au fait, ils viennent de sortir un nouveau CD de chansons françaises. (Publicité gratuite).
Les Ragtime nightmare
Ils nous viennent de Berlin. Mais c'est un groupe cosmopolite (à l'image de la culture musicale de cette ville). A la guitare et aux chant Jack Latimer vient d'Australie, au banjo et au chant (à la Jean Sablon) Quentin Bardi vient de Toulouse, à la basse Malte Tönissen est allemand, Eldar Tsalikov qui joue de la clarinette et des saxophones vient de Russie et Carlos Santana est espagnol et joue du piano (et non de la guitare).
Certains d'entre eux sont déjà venus à Ascona (Carlos Santana accompagnait Meschiya Lake il y a quelques années par exemple).
Leur répertoire : Jelly Roll Morton (Kansas City stomp), Jean Sablon (Ces petites choses me parlent de vous), des classiques: If I could be with you one hour tonight, Sweet Sue, I've got nobody.
Une des bonnes surprises pour nous de JAzzAscona (pour le public les Rag Messengers en sont une autre).
Jacques Besse Membre du Hot Club de France
Photo J Besse. Pour des photos des Rag Messengers lisez le bulletin du Hot Club de France
La danse au bout de la nuit
Lundi, JazzAscona nous a proposé des orchestres dansants mais No Lo Se, un très bon orchestre sud-américain d'influence nous a entrainé sur des rythmes de Samba et avant lui Freddie & the Cannonballs chantant Big Joe Turner et autres blues men a aussi déchainé les foules mais pour moi trop confus. Mais parlons plutôt des orchestres de jazz que nous avons croisés pendant la journée.
Wolverine jazz band
C'est le plus ancien orchestre de jazz classique de Suisse.
Toutes les annonces ont été faites en suisse allemand, un dialecte incompréhensible pour moi. Pas grave, la musique on la comprend bien elle.
Le chef d'orchestre et annonceur Walter Sterchi joue de la guitare et du banjo. Un excellent pianiste Heinz Geissbühler s'est mis en valeur sur le Vine street boogie de Jay McShann. Un remarquable duo entre le bassiste Jimmy Wettach et le batteur Hans Brunner. Le batteur percute les cordes avec ses baguettes tandis que le bassiste fait glisser ses doigts le long des cordes sur Big noise from Vitneka (voir photo).
Bue Monk a été joué dans le style Nouvelle Orleans et bien sur quelques classiques pour mettre en valeur Markus Hächler à la trompette, Martin Terchi à la clarinette et Rudolf Knöpfel au trombone : I want a little girl, Big butter & egg man, Original Dixieland one step.
Un bon moyen de bien démarrer sa journée.
Frog & Henry
Cet orchestre a été publicité par le public en 2022 et ils reviennent en 2023. Pas tout à fait avec le même personnel environ 50% de nouvelles tètes : un trompette en moins , un violon et un accordéon en plus, changement de bassiste. Cela change le son de l'orchestre.
Le répertoire est toujours le même, le son des années 1920 avec quelques airs des années 30.
Toujours des arrangements délicats entre le chef Ewan Beach, le souffleur Laurin Habert et les violons de Georges Ashman et Coleman Akin. Des ensembles avec soit alto plus clarinette, clarinette plus clarinette basse… Vraiment une musicalité très poussée pour interpreter King Oliver ou Jelly Roll Morton.
Leur répertoire : Lady be good, I'm blue & lonesome, Winning boy, Blue Kentucky moon, You're just my type.
Ascona Internation Jazz slides featuring Yuu Uesugi
Le trio de trombones devient d'année en année une spécialité d'Ascona.
Je vous donne d'abord la composition de l'orchestre : trombone (et chef d'orchestre) Danilo Moccia, madame Yuu Uesugi et Christopher Butcher, Massimo Caracca à la batterie, Valerio Della Fonte : basse et Victor Atkins piano
Un répertoire très swinguant : Blueberry hill, Moon river, I can't believe that you are in love with me, Georgia on my mind, The preacher.
Un bon moment du festival apprécié par un public nombreux.
Et je ne vous ai toujours pas parlé des Rag messengers ou de Ragtime nightmare.
Jacques Besse Membre du comité directeur du Hot Club de France Paris
Photo: moi
Le format du festival rend notre tache un peu compliquée (pas désagréable mais compliquée).
La pluspart des concerts des musiciens dont j'ai envie de vous parler (Rag Messengers, Frog& Henry, The Hot teapots) sont d'un format de 45 minutes. Et je me dis souvent, avant de faire un article mieux vaut les revoir. Donc peu de matière. Les grands concerts sur les grandes scènes sont soit moins intéressants (euphémisme), soit répétitifs (L'orchestre de Stanford passe 3 fois de suite).
Eastwood/Harris quintet
Aujourd'hui concentrons nous sur les musiciens de La Nouvelle Orleans et en particulier le Eastwood/Harris quintet qui est en mission pour représenter le jazz swinguant.
Commençons par évacuer les questions subsidiaires Bryce Eastwood qui joue de la clarinette et du saxo soprano n'a aucune relation familiale avec Clint (et il le regrette).
L'orchestre comprend aussi David Harris trombone et chant, Fred Sanders piano, Steven Glenn tuba et Willie Green batterie. L'inspiration de l'orchestre est bien sur les thèmes classiques de La Nouvelle Orléans : When I grow to old to dream, Bogalusa strut ; When you're smiling . Mais Bryce se sert aussi du Sidney Bechet période française : Summertime ou Roses de Picardie (en anglais Roses of Picardy). David Harris est le chanteur (I'm a lucky so and so, Days of glory, It's a wonderful world). Bon chanteur et on sent fort la culture Gospel dans son chant.
Fred Sanders est un pianiste sobre mais efficace qui accompagne bien ses solistes et ses solos m'ont semblé inspiré par Ahamad Jamal jeune.
Quuestion : Qui peut me dire l'origine de Rose de Picardie? Bryce a cité Sidney Bechet, mais plus en se rèferrant à la version dont il s'est inspiré qu'à ses origines.
La de triana
Ils passent dans un festival de jazz mais leur prestation par ailleurs très intéressante n'a rien de jazz. C'est un trio qui chante (Esrin Sossai fort bien) et joue du flamenco . Il accompagne une belle danseuse Ladina Bucher.
J'ai passé un bon moment et j'ai pris de belles photos. Si vous étes intéréssé contactez-moi. Mais bon…
Autres
Donc il faudra que je vous parle de Frog & Henry, des Hot Teapots et des Ragtime Nightmares. Et bien sûr des Rag messengers .
Et comme disait Lucien Jeunesse Et à demain, si vous le voulez bien.
Jacques Besse Membre du comité directeur du Hot Club du Gatinais
Devant: David Harris, Bryce Eastwood, Derriére Steve Glenn et Willie Green (à droite en dehors de la photo Fred Sanders).
Photo J Besse
J'ai le plaisir de vous annoncer la sortie prochaine du nouvel album :
MICHEL PASTRE | LOUIS MAZETIER | GUILLAUME NOUAUX « Fine Ideas »
La sortie officielle est prévue à l'automne 2023 sur le label “ Camille Productions “.
Je suis heureux de partager déjà avec vous cette vidéo de présentation du nouvel album :
Pour en savoir un petit peu plus, voici un extrait du texte de présentation de ce nouveau trio :
« Une association de haute volée avec ce trio réunissant trois grosses pointures du jazz classique français. La fougue et le lyrisme de Michel PASTRE, la pulsation et les couleurs de Guillaume NOUAUX, l'équilibre et la subtilité de Louis MAZETIER. Si ces trois là ont décidé de s'unir dans un projet en commun, c'est parce-qu'ils s'apprécient mutuellement depuis longtemps et qu'ils partagent un même langage musical. Autour d'un répertoire choisi allant de Louis Armstrong à Django Reinhardt, en passant par Fats Waller, Lester Young, Chick Webb, Billie Holiday, ou encore Gene Krupa, ils revisitent à leur manière et sans complexe des thèmes phares qu'ils affectionnent. C'est dans des échanges à bâtons rompus pleins de surprises, d'émotion et de swing, qu'ils rendent ainsi hommage aux géants et créateurs de cette musique. »
Plusieurs concerts avec ce trio nous permettront de célébrer l'évènement à partir de cet hiver et durant toute l'année 2024 (Arcachon Jazz Festival, South Town Jazz Festival et pas mal d'autres nouvelles dates à venir … )
Si vous souhaitez acquérir ce CD et soutenir ce nouveau projet, vous pouvez commander l'album dès aujourd'hui et/ou au plus tard avant le 15 juillet 2023 à un tarif préférentiel de lancement. Ainsi, je vous propose de bénéficier des frais de port offerts (pour la France uniquement), ainsi que d'une petite réduction sur le prix de vente de l'album (18€, au lieu de 20€ après le 15 juillet). De plus, vos commandes seront envoyées dès la semaine prochaine. Alors n'attendez pas, passez votre commande aujourd'hui pour recevoir votre exemplaire en “avant-première“ et bénéficier de cette offre de lancement sur : https://guillaumenouaux.bandcamp.com/album/fine-ideas
Si vous préférez régler votre commande par chèque, vous pouvez également m'envoyer un chèque d'un montant de 18€ (avant le 15 juillet 2023) à l'adresse ci-dessous (chèque à l'ordre de Guillaume Nouaux, sans oublier d'y mentionner votre adresse postale pour l'envoi du CD) :
Guillaume Nouaux
15, rue des champs
40140 Soustons (France)
La venue d'un grand nom de La Nouvelle Orleans marque ce week-end. Et avant de vous parler de HOT TEAPOTS et de FROG & HENRY, mentionnons le bon orchestre italien des HOT GRAVEL ESQUIMOS.
NOJO 7 featuring John BOUTTÉ
Les 6 musiciens du NOJO7 (?) accompagnent John BOUTÉ (photo ci-dessus). Autour du leader et batteur Adonis Rose, la bassiste Amita Scott, le pianiste : Fred Sanders, le trompette Jelani Akil Baumann, le trombone David Harris et le saxophoniste (ténor ou soprano) Ricardo Pascal.
Pour moi, la première partie (sans John Boutté) est parfois trop moderne. Ellis Marsalis et Horace Silver frappent encore, mais les musiciens peuvent être très swing sur le Bugalusa Strut par exemple.
Lorsque John Boutté s'empare du micro tout change. John est le petit frère de Lilian (il est venu à Ascona il y a très longtemps 2004), son retour est le bien venu. Comme dirait Roger Couderc petit par la taille et grand par le talent.
Son répertoire : d'abord New Orleans, ensuite New Orleans et pour finir New Orleans. Soit en titres : Do You Know What It Means, When My My Dreamboat Comes Home ou La Vie en Rose (très bon solo au soprano de Ricardo Pascal dans le style de Sidney Bechet). Un bon moment.
Hélas, il est déjà reparti.
HOT GRAVEL ESQUIMOS
Certains de ces musiciens étaient déjà venus sous le nom des Chicago Stompers (à l'époque cela m'avait semblé un peu « corny »).
Maintenant c'est une belle machine à swing. Ils sont centrés sur la musique de Benny Goodman et des orchestres des années 30.
Leur bonne chanteuse Marcella Malacrida nous a servi un bon Holiday in Harlem dans un style voisin de Ella jeune.
Le chef d'orchestre, pianiste, présentateur, chanteur, trompette, amuseur public est l'irremplaçable Mauro Porro.
Une bonne section de soufflants : Pasquale Gravela (trompette), Lorenzo Baldasso (clarinette ou alto). C'est lui qui tient le rôle de Benny Goodman. Sophia Tomelleri au ténor (déjà vue à Ascona dans le grand orchestre de son grand-pére).
Le répertoire, très riche car ils gardent sur chacun des titres un format court voisin des originaux : Blue Train, Sister Kate, Scram, The Boys of Harlem, A Kiss at Midnight.
Deux bons moments, le midi dans l'acoustique « moyenne » de la New Orleans Terrace puis le soir dans la bien meilleure acoustique du Chiesa Stage.
Et le festival continue !!
Jacques Besse Membre du comité directeur du HCF Paris
Comme dirait la contesse de Ségur: Après la pluie, le beau temps.
Premier jour de festival complet depuis le midi , jusqu'au fond de la nuit.
Rencontre avec les étudiants invités par le festival l'université de Loyola Louisiane et plus tard dans la soirée la grosse machine de l'université californienne de Stanford.
Jack in the box
Ascona a décidé d'organiser à midi des concerts pour les amateurs de jazz, jazz comme dit Laurent Verdeaux.
Le premier est le Jack in the box avec en tète d'affiche de vétérans du jazz italien : le trompette Fabrizio Caetano et le clarinettiste Alfredo Ferrario, renforcé par le trombone tessinois Tiziano Riva. La rythmique est composée de Davide Brillante à la guitare (qui prend de nombreux soli dans le style de Wes Montgomery), de Valerio Della Fonte à a contre-basse et de Massimo Caracca à la batterie.
Ce bon orchestre a donc attiré les danseurs, ce qui stimule les musiciens.
Leur répertoire Indiana, Basin Street blues, It's wondeful ou Ain't misbehavin.Un agréable moment pour commencer la journée.
Loyola University orchestra
Ils sont jeunes, fougueux, techniquement très bons mais leur répertoire résolument moderne se rattache à Ellis Marsalis et Ron Blake (pas trop ma tasse de thé). Heureusement, ils ont avec eu une bonne chanteuse (Saskia Walker) et avec une chanteuse ils sont obligés de devenir mélodiques. Et là ils sont funks, ce qui est au moins une musique pour danser.
Hélas le blues et la tradition de La Nouvelle Orleans ne semble pas faire partie de leur enseignement. Et pourtant leur professeur Amina Scott sait le faire mais cela est une autre histoire ?
Stanford University orchestra starring Wayne Bergeron
Sans les deux solistes à la trompette Wayne Bergeron et le leader Mike Galisatus, l'orchestre comprend 24 jeunes musiciens dont 6 sax, 5 trombones, 5trompettes..
La plupart des solistes sont bopisant (mais pas tous) mais les ensembles sont superbes. Le répertoire m'est assez étranger : Leave the door open, First impression ou Yes and no.
Wayne Bergeron est une bonne surprise un grand technicien de la trompette, prenant en duo avec le chef d'orchestre un hommage à Menard Fergusson.
Et des arrangements superbes sur des musiques de Walt Disney (La belle aux bois dormant) ou les thèmes de Mission Impossible.
Une grande et bonne surprise.
Une bonne journée et il faudra que je vous parle de mes orchestre de rue favoris : Frog & Henry et les Hot tea pots.
Jacques Besse Membre du comité directeur du HCF Paris
Photo: 2 grands acteurs de ces premiers jours: le lac Majeur et Wayne Bergeron (photo J Besse)
Comme aurait dit monsieur de La Palisse quand on vieillit on ne rajeunit pas. Apres avoir fait les 800 kilométres entre Versailles et Ascona, j'etais trop fatigué pour aller jusqu'au bout du programme de ce jeudi et j'ai craqué vers 22 :45 . Le ciel lui a craqué un quart d'heure plus tard et un orage terrible c'est abattu sur la vallée.
Donc vous n'avez rien raté.
JazzAscona est un programme gratuit où se succèdent environ 60 à 70 orchestres. Une partie de musiciens (30) viennent de La Nouvelle Orleans, quelques orchestres américains, d'autres sont de toute l'Europe principalement Allemagne et Italie. Il y a aussi des orchestres locaux et je vais vous en présenter un.
Hammond connection quartet
Un quartet qui était trio l'année dernière autour de l'organiste Andi Appignani. A Mirko Roccato (ts) et Dario Milan (dr) s'est ajouté cette année le trompetiste Nolan Quinn
Pour nous, le musicien le plus intéressant est l'organiste. Il s'inspire de ceux qui ont succédés à Jimmy Smith et Wild Bill Davis et font la synthèse entre leur deux styles (Lonnie Smith et Baby-Face Willette par exemple). Un bon set. Leur interprétation de Georgia on my mind était remarquable.
Wes Warmdaddy Anderson group
Wes Anderson n'est pas venu (problème de passeport si j'ai bien compris l'annonce faite en italien). Donc réorganisation de l'orchestre
Luca Stoll a pris son ténor (c'est un disciple de Lester Young) ; et Ashlyn Parker à la trompette est venu renforcer le groupe (Gille Repond au trombone et Leigh Barker à la basse (tous deux parisiens), Victor Atkins au piano, Nicolas Bianco à la batterie)
Ashlin Parker est un des trompettes du New Orleans big band mais cela fait longtemps que je ne l'avais pas entendu longuement en solo. Il sait tout faire et il est particulièrement impressionnant dans le registre sur-aigu de la trompette. Parfois swingant, farfois free il a soulevé l'enthousiasme du public).
Le programme : des thémes qui sont en dehors de mon répertoire et annoncés en italien… Donc sans risque de me tromper Blues March, Tommy be bop (de Leif Barker), See wonder (Lee Morgan), Misterioso (Themolius Monk).
Un bon moment
Silver Breeze
Un programme autour des compositeurs modernes de La Nouvelle Orleans (Ellis Marsalis ou Harold Batiste).
Je ne vous en parlerai pas. Mais c'était peut être la cause de l'orage.
Jacques Besse Membre du HCF Paris
Hammond Connection quartet photo JBesse au restaurant Al Torchio pendant les "Music hours"
SWING FM n'est pas seulement cette radio que nous connaissons tous, diffusant 24 heures sur 24 du jazz de toutes époques, accordant fort légitimement une large place aux enregistrements de l'âge d'or de cette musique.
La station propose aussi SWINGTIME une émission hebdomadaire diffusée le jeudi et le dimanche. Tout au long de l'année les animateurs (Alain CHARBONNIER, Dominique GOUGUET, Jacques RIBIÈRE, ...) proposent de passionnantes émissions sur les thèmes les plus variés.
Avant de partir en vacances SWINGTIME a eu l'excellente idée de programmer une émission en trois parties présentée par Jacques CANÉROT et Claude-Alain CHRISTOPHE intitulée : " Ces enregistrements improbables … ".
Je voudrais ici faire part du plaisir et de l'émotion que j'ai ressentis à l'écoute de ces deux éminentes personnalités du Hot Club de Limoges. J'ai retrouvé l'ambiance bien caractéristique d'une " soirée Hot Club ". Une présentation détaillée des disques avec humour, décontraction et pédagogie (" remarquez l'attaque à la fin du 3° chorus ... ") crée une atmosphère propice à l'écoute.
Jacques CANÉROT et Claude-Alain CHRISTOPHE sont des Connaisseurs, d'une espèce en voie de disparition. Ces deux jeunes gens ont applaudi Rex STEWART, le DUKE, Louis ARMSTRONG, Sidney BECHET et tant d'autres. Ils ont vécu ce jazz alors qu'il était encore flamboyant, bref, ils sont eux-mêmes, à leur manière, la légende du jazz. Et ils ne sont pas du genre à mettre leur drapeau dans leur poche. Réjouissant.
Ceux qui ont eu la chance d'assister aux présentations faites par Dominique BRIGAUD et Jacques CANÉROT retrouveront une part de cette ambiance dans cette émission.
Quant aux " enregistrements improbables ", l'émission vaut la peine d'être écoutée rien que pour cela. Jacques CANÉROT et Claude-Alain CHRISTOPHE ont déniché quelques pépites sortant largement des sentiers battus, par exemple Big Bill BROONZY accompagné par Don BYAS !
À ne pas rater, comme disait quelqu'un qu'ils connaissaient bien.
Prochaines diffusions :
SWINGTIME peut être réécoutée à tout moment en "podcast" depuis cette page de SWING FM
(À noter qu'outre SWINGTIME on peut aussi écouter les podcasts de BLUES et SWING STORY)
Le HoT CluB JaZz du Gâtinais
Souhaite à tous ses (anciens et nouveaux) abonnés, ses amis, ses « followers » et plus généralement à tous les musiciens et amateurs de Jazz, un bel été, de beaux concerts et festivals en attendant de nous retrouver le 8 octobre pour le 1er concert de la 43e saison.
Le détail de la saison 2023-2024 du HcG
Tous les concerts ont lieu à la salle du TIVOLI à Montargis le dimanche à 17h SAUF le vendredi 15 et le samedi 16 décembre -concerts en partenariat avec l'AME à 20h.
8 octobre Sweet Mama
15 octobre David Hermlin trio.
12 novembre Swing To Bop Lorenzo Cortes sextet.
26 Novembre Judith Owen‘s New Orleans Band
3 décembre “Fathers & sons “ Doriz et Pastre family
15, 16 et 17 décembre (partenariat avec l'AME) Les Boogie Messengers de Nirek Mokar invitent Sax Gordon
21 janvier 2024 la chanteuse américaine Sharon Clark avec le Nicola Sabato trio
11 février 2024 Cedric Caillaud trio “To Carlos Jobim with Love”
3 mars 2024 Benny Goodman quartet avec Rossano Sportiello/Frank Robersheuten/ Martin Breinschmidt
7 avril 2024 Matthieu Boré Gumbo Kings
Pour vous abonner, les modalités sont simples et inchangées :
Un chèque du montant des abonnements (noms et nombre d'abonnements x 120 € à adresser au
Hot Club du Gâtinais, 222, rue des Hauts de Viroy, 45200 Amilly.
Vous trouverez vos cartes (et le certificat de déduction fiscale) à l'entrée dès le 1er concert.
Ne tardez pas trop ! Souscrivez dès maintenant comme l'ont déjà fait plus de 150 personnes ayant renouvelé leur abonnement. Même si nous ne les contingentons plus, les places disponibles risquent de se raréfier. Les chèques ne seront débités qu'en septembre, voire octobre.
Jean Marc Berliere President du Hot Club du Gatinais
Photo: Michel Pastre en action au HCG (photo Bouscaillou)
L'ouvrage Au bonheur du swing : 42 ans de jazz dans le Gâtinais : 180 pages, illustré de très nombreuses photographies, des articles de journaux, de tracts d'époque, comprendra la liste de tous les concerts depuis 1982, les noms de tous les musiciens présentés…
De la lecture pour vos soirées d'hiver et de beaux souvenirs à se remémorer (When you and I were young…). La maquette présentée à l'entracte du dernier concert a suscité l'enthousiasme approbateur et des précommandes !
Le livre sera en vente dès le 1 er concert (le 8 octobre) au prix de 12€ mais peut d'ores et déjà être commandé en souscription pour 10€ : chèque à adresser à Hot Club du Gâtinais 222 rue des Hauts de Viroy 45200 Amilly.
Votre exemplaire vous attendra à l'entrée des concerts. Pour les amateurs éloignés, un envoi postal peut être effectué. Ajoutez 7 euros au prix de l'ouvrage.
Jean Marc Berliere President du Hot Club du Gatinais
UN COFFRET COLLECTOR : L'intégrale ALBERT AMMONS
Une idée de cadeau originale pour une fête ou un anniversaire... ou à se faire à soi-même
Ce coffret exceptionnel contient 9 CD + 1 DVD + 1 livre de 192 pages
Attention, tirage limité pour une édition unique !
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François DESBROSSES Président du HCF
Joe « King » Oliver, né à la Nouvelle-Orléans en 1885, fait ses débuts de trompettiste à 15 ans. Il s'impose très vite comme un des musiciens de tout premier plan de la ville et devient chef d'orchestre. En 1916-1917 il dirige, avec Kid Ory, le meilleur orchestre de la N.O. En 1917, après la fermeture de Storyville, le « quartier chaud » de la ville, comme un grand nombre de ses concitoyens il « monte » à Chicago où il constitue son propre orchestre en 1920. En 1922, il fait venir Louis Armstrong de la N.O. pour tenir le poste de deuxième trompette : c'est la grande époque du « KING OLIVER'S CREOLE JAZZ BAND », qui, outre Oliver et son disciple Armstrong, comprend Johnny et Baby Dodds, Honoré Dutrey, Lil Hardin, Bud Scott (puis Johnny Saint-Cyr) et Bill Johnson. L'orchestre joue cinq heures par soir pour plusieurs centaines de danseurs et fait accourir tous les musiciens au fameux café le « Lincoln Gardens ». C'est cette formation mythique qui réalise en 1923 ses premiers enregistrements pour la marque Gennett d'abord, puis, en raison de l'immense succès de vente remporté, par Okeh, Paramount et Columbia...
IRAKLI de DAVRICHEWY, trompettiste « fou » de Louis Armstrong et de King Oliver, immense connaisseur de l'oeuvre de chacun, a bien voulu accepter de nous présenter une étude commentée, notamment consacrée aux enregistrements de 1923 – nous marquerons ainsi l'anniversaire de leurs 100 ans ! – qui embrassera aussi la totalité de la carrière de King Oliver.
Le vendredi 16 juin, à 14h30, sur Le Marcounet, amarré Quai de l'Hôtel de Ville, Paris 4ème (tout à côté du Métro Pont-Marie, également proche du métro Saint-Paul), ne manquez sous aucun prétexte cette occasion idéale d'effectuer, grâce à IRAKLI, une re-découverte érudite, mais aussi passionnée, de ce légendaire jazzman, venez avec parents et amis !
Notez qu'aucune réservation n'est prévue, la péniche pouvant accueillir 70 personnes assises.
Participation aux frais : 12€ pour les membres du HCF-Paris et musiciens, 15€ pour les autres personnes.
Cette participation donne droit à une boisson, hors champagne et alcools forts. Merci de vous munir de
l'appoint en espèces ou de votre carnet de chèques, la carte bleue n'étant pas acceptée.
François Abon Vice-Président du HCF-Paris
L' exceptionnel orchestre « Bacos Hot 7 Cruisers », dirigé par Patrick Bacqueville, se produira samedi 10 juin à 15h sur la péniche Le Marcounet, quai de l'Hôtel de Ville 4éme, tout près du Pont-Marie.
L'orchestre comprend, aux côtés du chef Patrick Bacqueville, trombone et vocal : Malo Mazurié, trompette, Esaïe Cid, saxo-alto et clarinette, César Pastre, piano, Nicolas Peslier, guitare/banjo, Sébastien Girardot, contrebasse, Guillaume Nouaux, batterie (remplacé sur la photo par Michel Senamaud).
En partenariat avec ces interprètes, Patrick a établi un répertoire original, comportant beaucoup de pépites rarement jouées, comme Peckin', Drummer's delight, Krum elbow blues, Downtown uproar ou The sphinx. Ce jazz, bourré de swing et d'enthousiasme, plaît énormément au public, une trentaine de concerts ont déjà été donnés dans l'hexagone et nous aurons la chance de l'entendre à Paris, pour un unique concert, le samedi 10 juin à 15h à l'occasion de la sortie du CD qu'il vient de réaliser. Superbement enregistré, ce CD est une totale réussite, qui restitue à la perfection la chaleur, l'élan communicatif de l'orchestre, perfection due à l'immense talent et à la communauté d'esprit de ses membres.
Cet unique concert, organisé avec le soutien du Hcf-Paris, se tiendra donc sur Le Marcounet, amarré Quai de l'Hôtel de Ville, Paris 4e (à côté du métro Pont-Marie, également proche du métro Saint-Paul), un lieu très agréable, le samedi 10 juin 2023 à 15h00. Participation aux frais : 20€ ou 25€ (attention, règlement en espèces ou par chèque uniquement).
Réservez sans tarder, le nombre de places étant limité, auprès de François Abon :
abonf@hotmail.fr ou Tél. 06 80 90 41 57
François Abon Vice-Président du HCF-Paris
Que se passe-t-il du côté de la Russie ? Je veux parler évidemment de la musique de jazz authentique ! Deux belles surprises :
- Le groupe manouche Django Friends : un excellent guitariste, Georgy YASHAGASHVILI, digne disciple de Django, un violoniste au jeu délicat, Ilya DELIZONAS, et une bonne section rythmique. Les voici dans un thème classique de Django « J'attendrai ».
Dans une seconde vidéo (30') enregistrée dans un club de Moscou, le groupe est accompagné par une chanteuse très agréable, Anastasia BALAKHNINA. Je vous invite à découvrir des dizaines d'autres vidéos de Django Friends sur son site Youtube (onglets « accueil » et « vidéos »).
- Le Moscow Ragtime Band est une formation de 6 musiciens qui joue du jazz des années 20 à 40, reprenant passablement de thèmes de King OLIVER. Quelques interprétations qui sortent du lot :
New Orleans, un concert de 2 heures dans le cadre du 120e anniversaire de la naissance de Louis ARMSTRONG : mais là où cette formation me semble la meilleure, c'est lorsque elle joue pour des danseurs : Darktown Strutters Ball et Dippermouth Blues.
Parmi les vidéos les plus récentes, on peut retenir Bourbon Street Parade et All The Girls Go Crazy 'Bout The Way I Walk.
Les occasions d'entendre Duke HEITGER à Paris sont rarissimes, car il joue en permanence, soit à la Nouvelle-Orléans même, soit avec ses « Steamboat Stompers » pour des excursions sur le Mississipi. Le Hcf-Paris a saisi l'opportunité de le présenter à Paris, le mardi 16 mai à 20h au PETIT-JOURNAL SAINT MICHEL.
Duke HEITGER figure parmi les deux ou trois meilleurs trompettistes en activité dans le monde entier. Son jeu est très inspiré de celui de Louis ARMSTRONG, il a une superbe sonorité et se montre toujours grand improvisateur ; son répertoire semble sans limite et il interprète d'aussi belle façon les standards de la Nouvelle-Orléans que les thèmes de Broadway.
A ses côtés, le Hot-Club de France Paris a choisi des artistes du même très haut niveau :
Ne manquez pas cette occasion d'entendre Duke HEITGER à Paris.
Le mardi 16 mai, faites partie des privilégiés présents à cette soirée (qui se terminera par une superbe jam !) en réservant très rapidement auprès de François ABON ( abonf@hotmail.fr ) ou tél. 06 80 90 41 57.
FRANCOIS ABON vice-president du HCF Paris
Duke Heitger photographié à JazzAscona 2012
En présence de la réalisatrice Judy CHAIKIN.
Unique projection parisienne le dimanche 14 mai à 16h au cinéma Le Balzac (1 rue Balzac, 75008 Paris) du documentaire « The Girls in the Band » (2011, 90 minutes), organisé par le HOT CLUB DE FRANCE
Et si l'émancipation de la femme passait aussi par le jazz, par la volonté de ces femmes musiciennes qui souhaitaient faire valoir leur talent et trouver leur place dans les orchestres composés uniquement d'hommes. « The Girls in the Band » raconte cette étonnante histoire du jazz à travers la parole de ces musiciennes injustement oubliées des encyclopédies : les saxophonistes Peggy GILBERT et Rosalind CRON ; les trompettistes Clora BRYANT et Billie ROGERS ; les trombonistes Helen WOODS et Jessie BAILEY, la contrebassiste Carline RAY et les batteuses Viola SMITH et Jerrie THILL.
Ce documentaire américain regorge d'archives inédites (films, photographies, enregistrements sonores), une mine d'or où l'on retrouve ces musiciennes avec d'autres plus connues comme Hazel SCOTT, Melba LISTON, Valaida SNOW, Mary Lou WILLIAMS ou Marian MCPARTLAND. Le documentaire se termine avec le témoignage de la nouvelle génération de musiciennes dont les noms nous sont plus familiers comme Terri Lyne CARRINGTON, Esperanza SPAULDING ou Maria SCHNEIDER.
Bande annonce :
Anne LEGRAND Trésorière du HOT CLUB DE FRANCE
Billetterie : https://my.weezevent.com/film-the-girls-in-the-band
Tarif normal : 15€
Tarif membre du HCF Paris : 12€
Tarif enfant moins de 15 ans inclus : 12€
À l'occasion des 30 ans de JAZZ AND BLUES LÉOGNAN (33) une série de manifestation est organisée :
Pensez à réserver ! Tous les renseignements et points de ventes sur notre site : www.jazzandblues-leognan.com
Jacques MERLE Président de Jazz and Blues Léognan
Le groupe SOUTH 61, que vous aviez apprécié lors du concert hommage à Jacques Morgantini, va se produire en concert gratuit le samedi 13 Mai à La Scène à Bizanos (64)
Amoureux de la musique noire américaine ces sept musiciens se sont réunis pour faire vivre leur passion.
Partant d'un Blues traditionnel, le groupe s'est rapidement orienté vers du Rhythm 'n' blues qui ne reflète ni tristesse ni mélancolie et qui pour faire oublier les tracas de la vie vous entraîne à danser. Puis inévitablement comment ne pas évoquer Aretha Franklin et Ray Charles qui les ont rapidement conduit vers la musique Soul et parfois vers le Gospel.
Alors quoi de plus naturel que le mot « SOUTH 61 », route reliant Saint Louis à la Nouvelle Orléans, soit devenu leur identité
La Scène à Bizanos (64) : 47 Bd du Commandant René Mouchotte, Rte de Tarbes.
En sortant de Pau, c'est sur la route de Tarbes en face du restaurant L'Esbérit.
Possibilité de repas sur place. Réservation 05 59 71 83 37.
site Web : https://lascenepau.com
Le Samedi 29 avril était la date de l'anniversaire du Duke mais marquait également les vingt ans du Duke Orchestra. A cette occasion, dans la belle salle du Bal Blomet et pour clôturer le Symposium Ellington, la formation dirigé par Laurent Mignard, a donné une remarquable interprétation de BOOLA, une composition totalement inédite d'Ellington, reconstituée à partir d'archives du fonds de la Smithsonian Institution à Washington, redécouvertes par le chercheur - et saxophoniste - Michaël Kilpatrick (qui a joué du saxo basse et du baryton avec l'orchestre et a lu les textes avec une diction superbe).
Cette fresque devait raconter l'itinéraire du peuple noir depuis l'Afrique jusqu'à son arrivé en Amérique dans les navires négriers à travers le personnage de Boola. ( Les trois derniers mouvements ont été édités et constituent la Black, Brown and Beige). Le travail était complexe car certaines partitions étaient très succintes (pas d'indication sur le tempo, les parties de piano, de batterie...). Malgré cela, grâce à la profonde intelligence des musiciens de l'esprit du Duke, le résultat a été somptueux. Nous avons participé, plus que simplement écouté, à une musique profonde, aux accents dramatiques et vibrants, qui saisissait l'auditeur et lui faisait éprouver des émotions "naissantes", même si elle sortait par moments du cadre auquel nous sommes habitués. J'ai personnellement rarement vécu une musique avec une telle intensité. Il faut espérer que Laurent Mignard obtiendra bientôt la possibilité de l'enregistrer.
La seconde partie du concert, également excellente, avec des jeux de montage video qui faisaient dialoguer le Duke ou ses musiciens avec l'orchestre, reprenait pour l'essentiel l'album French touch. Mais elle ne présentait évidement pas le même élément de surprise. Comme me l'ont confirmé des amis américains, nous avons beaucoup de chance en France de pouvoir entendre un pareil orchestre.
François DESBROSSES Président du HOT CLUB DE FRANCE
(Sur la photo, Michaël Kilpatrick est entre Philippe Milanta et Laurent Mignard)