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DANY DORIZ & MICHEL PASTRE
FATHERS AND SONS
“THE LIONEL HAMPTON /ILLINOIS JACQUET CEREMONY”
CD Frémeaux et Associés FA 8598
The chase, Stolen sweets, Vibes’boogie/Gaby’s gabbin’, Bottoms up, Sweet Panther, Robbins’ nest, Whirly bird, Nuages, Tempo’s birthday, Fanfreluche, Seven come eleven, After hours, Toute la pluie tombe sur moi (Raindrops keep fallin’on my head), Body and soul.
Chroniqué dans le Bulletin du HCF N° 705
La sortie officielle de ce CD, tout dernièrement enregistré, a eu lieu le 1er décembre 2022 au Caveau de la Huchette. Produit par Dany Doriz et édité par l’excellente maison Frémeaux et Associés avec laquelle il collabore depuis 2014 – ce qui nous a notamment valu la réalisation de deux indispensables coffrets : L’Anthologie / Caveau de la Huchette 1965-2007 et Dany Doriz – Anthologie All Stars 1962-2021 – ce disque est, disons-le d’emblée, une totale réussite !
Voici un an environ que Dany Doriz (vibraphone) et son fils Didier (batterie), Michel Pastre (saxophone ténor) et son fils César (orgue), ont formé ce quartet qui s’est depuis régulièrement produit au Caveau de la Huchette. Le président François Desbrosses et moi avons eu la chance d’assister à plusieurs de ces soirées et, dès le début, nous avons été conquis. Bien que déjà exceptionnel lors de ses premières apparitions, ce quartet a ensuite encore gagné en cohésion ; n’oublions pas qu’il jouait pour le plus difficile des publics, celui des danseurs : pour eux, il faut trouver les bons tempos et apporter la diversité et l’invention voulues pour impulser et soutenir leurs évolutions, souvent pendant une dizaine de minutes pour les morceaux en tempo vif. Et puisqu’il est fait référence à la danse, gageons que ces Fathers and Sons auraient parfaitement tenu leur place au fameux Savoy de Harlem ! d’ailleurs, si la musique est si enthousiasmante, c’est qu’elle sonne exactement comme si elle avait été enregistrée en live, pour la danse, au Caveau de la Huchette.
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Lire l'intégralité de cette chronique de François Abon dans le Bulletin du HCF 705 — novembre-décembre 2022
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LA SUITE WILSON “EENY MEENY MINY MO”
Camille productions MS012022CD
Distribution SOCADISC
Eeny meeny miny mo, Here's love in your eyes, I never knew, Embreacable you, He ain't got rhythm, It's a sin to tell a lie, Twenty four hours a day, The way you look tonight, Warmin'up, More than you know, Victory stride, My man, Spreadin' rhythm around, What a little moonlight can do, How am I to know ?, What a night, what a moon, what a boy.
Chroniqué dans le Bulletin du HCF N° 702
Cette idée de mettre à sa sauce le répertoire fin des années trente de Teddy Wilson trottait depuis une dizaine d'années dans la tête de Michel Bonnet. Le disque que voilà représente un passage à l'acte mené de main de maître depuis le concept jusqu'à la réalisation en passant par le casting : le projet La Suite Wilson est d'un bout à l'autre parfaitement cohérent et apparaît non moins parfaitement abouti, en toute unité de swing et de style.
Michel Bonnet n'a pas souhaité donner dans la reconstitution : ce qui l'a intéressé dans la musique des petites formations de Teddy Wilson (enregistrées entre 1935 et 1942), c'est leur efficacité et l'ouverture qui y régnait ; peu de passages arrangés et une liberté d'improvisation – y compris lorsqu'elle est collective – totale ; présence d'une rythmique impitoyable dont les batteurs furent Cozy Cole, Jo Jones, Big Sid Catlett ou J.C. Heard. Présence aussi la plupart du temps de Billie Holiday, dont ce sont à mon avis les meilleurs disques. C'est de tout cela que Michel Bonnet s'est inspiré, se contentant – comme Teddy Wilson avant lui – de rassembler des musiciens au style affirmé, compatibles entre eux et capables de se fondre spontanément dans le projet orchestral. Il n'est que d'entendre l'entrée en matière jubilatoire Eeny meeny miny mo pour comprendre qu'il a atteint son but. Emmenée par la batterie de Jean-Luc Guiraud, la rythmique comporte le bassiste Laurent Vanhée et Félix Hunot à la guitare. On entend ce dernier en solo ici ou là, s'exprimant en accords à la Albert Casey (The way you look tonight, More than you know), mais son rôle est essentiellement rythmique, rôle dans lequel il fait preuve d'un rendement impressionnant. Au piano, le toucher est fin et le délié, mais Jacques Schneck garde son style, son calme et son inspiration.
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Lire l'intégralité de cette chronique de Laurent Verdeaux dans le Bulletin du HCF 702 — mai-juin 2022
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EMMET COHEN – “FUTURE STRIDE”
Mack Avenue
MAC 1181
Symphonic raps, Reflections at dusk, Toast to Lo, Future stride, Second time around, Dardanella, You already know, Pitter panther patter, My heart stood still, Little angel.
Chroniqué dans le Bulletin du HCF n° 701
Emmet Cohen est incontestablement une figure montante de la scène new-yorkaise. Ce talentueux pianiste pétri de talent est né le 25 Mai 1990. Il débute l’étude du piano dès son plus jeune âge et, lors d’une formation poussée, il accumulera les diplômes.
Il s’inscrit dans la tradition et possède un jeu solide et un beau toucher. Et, encore, un joli sens de la mélodie qu’il sait parfaitement mettre en valeur. Reconnu par ses pairs, il s’est notamment produit, entre autres, avec le saxophoniste ténor Houston Person et les batteurs Herlin Riley et Ali Jackson. Toutefois, s’il a enregistré de nombreuses faces au format MP3, il n’avait jusqu’alors gravé aucun CD. C’est chose faite avec cet opus réalisé en janvier 2020 pour le label Mack Avenue, en trio, avec deux bons musiciens afro-américains : Russell Hall à la basse et Kyle Poole à la batterie. Sur trois faces, il se produit en quintet avec l’adjonction du trompettiste Marquis Hill et de la saxophoniste ténor Melissa Aldana. De cette dernière formation on ne retiendra que Reflections in dusk qui est vraiment satisfaisante mais ce sont les morceaux en trio qui méritent que l’on s’y arrête. Tout d’abord avec sa propre composition Future stride, titre éponyme du disque, un thème foisonnant d’imagination avec des ruptures de rythme surprenantes qui font intervenir tant le bassiste que le batteur. Il reprend avec bonheur Dardanella où il donne libre cours à son inspiration avec ce fameux ostinato de la basse qui est la marque de fabrique de ce thème fort agréable.
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Lire l'intégralité de cette chronique de Christian Sabouret dans le Bulletin du HCF 701 — mars-avril 2022
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DJANGO REINHARDT “THE GENIUS OF DJANGO”
Coffret de 21 CD
Label Ouest 304064.2
Chapitre 1 : Complete string quintet
CD 1 : 1934-1935. Les débuts, CD 2 : 1935. Les débuts (suite et fin), CD 3 : 1936-1937. L'âge d'or, CD 4 : 1937. L'âge d'or (suite), CD 5 : 1938-1939. L'âge d'or (suite), CD 6 : 1939. L'âge d'or (suite et fin), CD 7 : 1940-1947. L'après-guerre, CD 8 : 1947-1948. L'après-guerre (suite et fin).
Chapitre 2 : New quintet (1940-1943)
CD 9 : Rythme futur, CD 10 : Douce ambiance.
Chapitre 3 : Electrified Django (1947)
CD 11 : Babik, CD 12 : Django's dream, CD 13 : Manoir de mes rêves.
Chapitre 4 : Rome 1949
CD 14 : I saw stars, CD 15 : Djangology, CD 16 : All the things you are.
Chapitre 5 : The ultimate Django (1951-1953)
CD 17 : Nuits de Saint-Germain-des-Prés, CD 18 : Nuages, CD 19 : Yesterdays.
BONUS
CD 20 : Only strings, CD 21 : Strings and winds.
Chroniqué dans le Bulletin du HCF n° 705
Comme toutes les formes d'art, le jazz a ses grands hommes et ses fantassins du rang. Planant au-dessus de ce petit monde, quelques génies, dont certains ont profondément influencé le cours des choses et même pesé sur l'histoire de la musique en général. Louis Armstrong, Art Tatum, Ray Charles étaient de ceux-là (soit dit en passant, on attend toujours le suivant), habités par une puissance créatrice qu'ils ne devaient qu'à eux-mêmes… gros travailleurs, aussi,
certes… mais la "longue patience" évoquée par Nietzsche ne suffit pas… Mezz disait de Louis Armstrong qu'il "avait tout fait et tout fait le premier" ! Cela sans oublier que, à l'origine de l'émergence d'un art populaire, c'est tout un peuple qui a du génie.
De génie, l'Europe du jazz n'en a connu qu'un. Il venait d'une autre culture, d'une autre musique. Il est à l'origine de ce qu'on est convenu d'appeler "la branche manouche du jazz". Tout le monde connaît l'histoire de Django Reinhardt : né en 1910 dans la roulotte d'une ...........................................................
Lire l'intégralité de cette chronique de Laurent Verdeaux dans le Bulletin du HCF 705 — novembre-décembre 2022
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DUKE ELLINGTON
“LE PLUS GRAND COMPOSITEUR ET CHEF D'ORCHESTRE DE JAZZ”
Par Charles-André Wentzo
Editions Morel (2022)
408 pages. Prix 34 €
Chroniqué dans le Bulletin du HCF n° 702
L’auteur est un contrebassiste professionnel (il a accompagné Bill Coleman, Hal Singer, Albert Nicolas et a tourné avec Memphis Slim ou "Champion" Jack Dupree), passionné par Duke Ellington et sa musique. Il a réalisé un fort intéressant abécédaire qui invite à explorer à fond l’univers ducal. On y trouve rassemblées beaucoup d’informations, aussi bien sur la famille du compositeur que les lieux qu’il a fréquentés, les nombreux musiciens qui ont joué dans l’orchestre, d’Otto Hardwick à Harold Ashby, ou la plupart des oeuvres (la part belle est consacrée aux suites) sans oublier les rencontres importantes, les moments d’exception ou les concerts historiques. On y trouve même une description illustrée des différents types de sourdines utilisées par les trompettes et les trombones ...................................................
Lire l'intégralité de cette chronique de François Desbrosses dans le Bulletin du HCF 702 — mai-juin 2022
GRAND PRIX
DANY DORIZ & MICHEL PASTRE
FATHERS AND SONS
“THE LIONEL HAMPTON /ILLINOIS JACQUET CEREMONY”
CD Frémeaux et Associés FA 8598
Chroniqué dans le Bulletin HCF N° 705
PRIX SPÉCIAL DU JURY
LA SUITE WILSON
“EENY MEENY MINY MO”
Camille productions MS012022CD
Distribution SOCADISC
Chroniqué dans le Bulletin HCF N° 702
PRIX TRIO
EMMET COHEN “FUTURE STRIDE” MAC 1181 Chroniqué dans le bulletin HCF n° 701 |
PRIX RÉÉDITION
DJANGO REINHARDT “THE GENIUS OF DJANGO” Label Ouest 304064.2 Chroniqué dans le bulletin HCF n° 705 |
PRIX LIVRE
DUKE ELLINGTON
" LE PLUS GRAND COMPOSITEUR ET CHEF D'ORCHESTRE DE JAZZ ”
Par Charles-André Wentzo
Editions Morel (2022)
408 pages. Prix 34 €
Chroniqué dans le bulletin HCF n° 702
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Hoppin’ John, Tatoe pie, The goon drag (gone with the goon), What’s your story (what’s your jive), Wham, Bloodhound,T’aint me, Wine-O, Windy, Red dust, Fetch it to me, Embryo, Payin’ them dues blues, Ridin’ and jivin’, Just jivin’ around
Chroniqué dans le Bulletin du HCF N° 697
Le jazz se porterait-il mieux que nous le pensons ? Oui, si l’on se réfère à la dernière production du Hot Swing
Sextet composé de jeunes musiciens qui ont osé le pari de faire revivre avec flamme et enthousiasme la musique des années quarante. Ils reprennent avec bonheur les thèmes des orchestres de Sammy Price et ses Texas Bluesicians
mais aussi de Charlie Shavers et Eddie Heywood.
Quant au climat qu’ils instaurent, il n’est pas sans rappeler celui de la formation d’Al Cooper and His Savoy Sultans, célèbre pour son fameux jump. Ce CD a été enregistré en 2020 avec la formation suivante : Thibaud Bonté trompette, Bertrand Tessier saxo ténor, Erwan Muller guitare électrique, Ludovic Langlade guitare acoustique, Franck Richard contrebasse et Jéricho Ballan batterie.
L’un d’eux ne nous est pas inconnu, il s’agit du trompettiste Thibaud Bonté qui est le fils du batteur Bruno Bonté qui officia fort longtemps au sein de la formation de Laurent Verdeaux : The Dumoustier Stompers. Bon sang ne saurait mentir ...
Disons le tout de suite, il s’agit d’un disque époustouflant par le jump que dégage cette formation, tout comme est frappante la ferveur de ces musiciens mais aussi leur plaisir de jouer. Ils rendent hommage à Sammy Price et ses Texas Bluesicians avec The goone drag, joué staccato par le trompettiste durant l’exposé par le sax ténor au son plein, puissant. Belle collective lors de la coda avec un backbeat robuste du batteur. Le thème Fetch it to me est joliment pris en tempo médium où le sax ténor Bertrand Tessier déroule allégrement, tandis que Thibaud Bonté prend un solo musclé avec une envolée à la Hot Lips Page.
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Lire l'intégralité de cette chronique de Christian Sabouret dans le Bulletin du HCF N° 697 juin-juillet 2021
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LAURENT MIGNARD DUKE ORCHESTRA – “DUKE LADIES VOL.1”
Juste une trace/Socadisc -
Enregistré au Riffx Studio, 2021
Love You Madly, Black Beauty (Portrait of Florence Mills), Cotton Tail, Warm Valley, Bakiff, Satin Doll, T.G.T.T (2nd Sacred concert), Congo Square (A Drum is a Woman), Sophisticated Lady, Balcony Serenade (The Perfume Suite), Blues for New Orleans (New Orleans Suite), Le sucrier velour (The Queen's Suite), The Tattooed Bride.
Chroniqué dans le Bulletin du HCF N° 700
Cela fait maintenant dix-sept ans que Laurent Mignard effectue une relecture respectueuse de l'œuvre de Duke Ellington en publiant une suite d'albums dont le Bulletin du Hot Club de France s'était fait l'écho dans ses numéros 584 (2009), 609 (2011), 641 (2014) et 616 (2011). Poursuivant cette saga discographique, le répertoire du recueil Duke Ladies tourne autour du thème de la beauté féminine tel que le suggérait Duke Ellington dans ses multiples compositions sur le sujet. Il était donc naturel que soient mis en avant les éléments féminins de l'orchestre : Julie Saury, entendue ici dans Congo Square de la Suite A Drum is a Woman, qui propulse le groupe avec une belle énergie depuis ses débuts, et Aurélie Tropez, la soliste inspirée de Tattoed Bride. Viennent ensuite des invités de luxe : Rhoda Scott Satin Doll et l'harmoniciste Rachelle Plas qui forment un duo étincelant dans Blues For New Orleans et la violoniste Aurore Voilqué, excellente dans Bakiff, la composition de Juan Tizol. Duke Ellington aimant la voix dans tous ses états, Laurent Mignard a fait appel à Myra Maud Sophisticated Lady, Natalie Dessay, Nicole Rochelle et Sylvia Howard qui se succèdent dans Love You Madly en apportant la touche de variété recherchée. Natalie Dessay, la diva bien connue du bel canto dont la présence dans ce contexte étonnera les puristes, s'évade de son registre habituel pour livrer une interprétation respectueuse de T.G.T.T. mettant en valeur la qualité instrumentale de sa voix et l'accompagnement sur mesure de Philippe Milanta.
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Lire l'intégralité de cette chronique de Alain Tomas dans le Bulletin du HCF N° 700 janvier-février 2022
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GRAND PRIX
HOT SWING SEXTET
"WHAT'S YOUR JIVE"
SWIT RECORDS - SWIT31
Chroniqué dans le Bulletin HCF N° 697
PRIX SPÉCIAL DU JURY
LAURENT MIGNARD
DUKE ORCHESTRA
"DUKE LADIES VOL.1"
Juste une trace - SOCADISC
Chroniqué dans le Bulletin HCF N° 700
PRIX PETITES FORMATIONS |
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GUITAR BROTHERS Le Baron 75008-1 Chroniqué dans le Bulletin HCF N° 698
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JÉRÔME ETCHEBERRY CAMILLE PRODUCTIONS Chroniqué dans le Bulletin HCF N° 696
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PRIX RÉÉDITION
DANY DORIZ ALL STARS 3 CD Frémeaux & Associés FA 5787 Chroniqué dans le Bulletin HCF N° 700
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PRIX LIVRE
SISTER ROSETTA THARPE LE ROCK' ROLL" Chroniqué dans le Bulletin HCF N° 698
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PRIX DVD
NEAR THE LEGENDS
Documentaire réalisé
par Sandro RAYMOND
Productions : S.R. FILMS
Chroniqué dans le Bulletin HCF N° 698
LE JURY A TENU À DISTINGUER ÉGALEMENT 3 CD ET UN LIVRE :
JEAN-BAPTISTE FRANC "GARNER IN MY MIND" Ahead AH 840.2 Chroniqué dans le Bulletin HCF N° 700 |
CLAUDE TISSENDIER "NEW SAXOMANIA" Auto production. Contact : www.claudetissendier.com Chroniqué dans le Bulletin HCF N° 697 |
JAZZ LADIES "THE SINGING PIANISTS" 3 CD Frémeaux & Associés FA 5776 Chroniqué dans le Bulletin HCF N° 697
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JAZZ PUZZLE N°4 par Dan VERNHETTES & Bo LINDSTRÖM Éditions JAZZ'EDIT : www.jazzedit.org Chroniqué dans le Bulletin HCF N° 697
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Chroniqué dans le Bulletin HCF N° 688 — mars 2020
llo Pops, Keyhole blues, Up a lazy river, Dream a little dream, I cover the waterfront, Basin Street blues, I’ve got the world on a string, If, Meatball 1, 2, 3, Swing that music, That old feeling, Black and blue, Hello brother, Pops for president, Hello Pops reprise
Quelques précisions avant d’entrer dans le vif du sujet : le présent recueil, enregistré en 2011, a été publié pour la première fois, uniquement sur vinyle, la même année aux États-Unis. Il n’a été publié sur CD, toujours aux États-Unis, qu’en 2016 ; mais c’est seulement tout récemment, grâce à la persévérance de Raphaël Aubin, qu’il nous arrive. Malgré ce retard et compte tenu de l’intérêt qu’il devrait présenter pour nos lecteurs, nous avons jugé utile d’en faire la chronique.
Wycliffe Gordon, né en 1967 en Géorgie, est ce trombone prodige qui commença à jouer de son instrument à l’âge de 13 ans, attiré par les Hot Five et Hot Seven de Louis Armstrong : « Keyhole blues m’a donné envie de jouer du jazz », a-t-il déclaré, et c’est son admiration pour Satchmo qui l’a décidé à consacrer entièrement le présent recueil à son idole.
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En conclusion à cet émouvant et copieux hommage, une courte reprise de Hello Pops permet à Wycliffe Gordon d’exprimer encore une fois son admiration pour celui qui, à plus de deux générations d’écart, fut et reste encore son idole. Et je ne vois pas d’exemple d’un autre musicien de jazz ayant jamais eu une démarche semblable d’une telle ampleur, sans parler de la qualité, rare à notre époque, de cette musique purement jazz. (Dominique Brigaud)
Lire l'intégralité de cette chronique dans le Bulletin HCF N° 688 — mars 2020
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Chroniqué dans le Bulletin du HCF N° 690 — mai 2020
CD 1 - Fletcher Henderson : Gulf Coast blues, Charleston crazy, Chicago blues ; Bessie Smith : Weeping willow blues ; Ma Rainey : Jelly bean blues ; Fletcher Henderson : Shangai shuffle, The meanest kind of blues ; Maggie Jones : Screamin’ the blues ; Trixie Smith : Railroad blues ; Clara Smith : Shipwrecked blues ; Bessie Smith : Cake walking babies ; Fletcher Henderson : Money blues, Sugar foot stomp, What-cha-call-’em blues, T.N.T. ; Ethel Waters : Tell‘em about me ; Ma Rainey : Chain gang blues ; Fletcher Henderson : Nobody’s rose ; Ethel Waters : I’ve found a new baby ; Bessie Smith : Baby doll ; Fletcher Henderson : The stampede, Jackass blues, Alabama stomp ; Bessie Smith : Young woman’s blues
CD 2 - Fletcher Henderson : Henderson stomp, The chant, Clarinet marmalade ; Clarence Williams : Senegalese stomp ; Fletcher Henderson : Sweet thing, Baby won’t you please come home, Some of these days, Snag it, Stockholm stomp ; Bessie Smith : Alexander’s ragtime blues, Trombone cholly, Hot spring blues ; Fletcher Henderson : Sensation-stomp ; Wabash blues, The wang wang blues, St. Louis shuffle, P.D.Q. blues, Livery stable blues, I’m coming Virginia, The St. Louis blues, Goose pimples ; Bessie Smith : Dyin’ by the hour ; Fletcher Henderson : Hop off
CD 3 - Fletcher Henderson : King Porter stomp, Oh baby !, Feelin’ good, I’m feelin’ devilish, My pretty girl, Sugar foot stomp, I’m crazy about my baby, Just blues, Singin’ the blues, The house of David blues, Sugar ; Horace Henderson : Minnie the Moocher wedding day ; Fletcher Henderson : Shangai shuffle, Grand Terrace swing, Blue Lou, Stealin’ apples, Shoe shine boy, You can depend on me, Shufflin’ Joe ; Horace Henderson : Ain’t misbehavin’ ; Fletcher Henderson : Let’s go home ; Fletcher Henderson All Stars : Casey stew
“Les Trompettes de Fletcher” : impressions d’écoute
Laurent Verdeaux nous ayant fait l’exposé des motifs de l’entreprise menée avec son compère Didier Périer (cf. Bulletin 685, p. 26), je savais, avant de vous communiquer mon audition, qu’il ne s’agissait pas d’une énième édition quelconque de la production fletcherienne, mais plutôt de la mise en valeur, acoustique et technique, du considérable pupitre de trompettistes de cet orchestre fameux, sans négliger évidemment leurs collègues trombonistes, clarinettistes, tubistes, etc.
Avant de me lancer, curiosité aidant, dans la comparaison de certaines interprétations avec leurs correspondantes en éditions précédentes, vinyles ou CD, j’ai écouté ces trois disques en suivant sur mon système audio (que je détaille ci-dessous pour ceux que cela intéresse).
Mon impression immédiate a été la très grande propreté de la gravure réalisée, même pour les morceaux les plus anciens du CD1.
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On pourrait détailler ainsi chaque interprétation ; et toute nouvelle écoute mène à des découvertes pleines d’intérêt. Je dirai pour conclure : de la belle ouvrage, vraiment ! (Daniel Janissier)
Lire l'intégralité de cette chronique dans le Bulletin du HCF N° 690 — mai 2020
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Chroniqué dans le Bulletin du HCF N° 687 février 2020
La collection Jazz Puzzles s’enrichit d’un troisième volume. Le premier dressait le portrait de quatorze musiciens néo-orléanais, le deuxième s’intéressait aux orchestres qui se produisaient sur les riverboats1. Le présent ouvrage met en lumière les lieux périphériques des deux grandes villes louisianaises, La Nouvelle-Orléans et Baton Rouge, dans lesquelles, entre les deux guerres mondiales, se sont implantés nombre de cabarets et de dancings, ainsi que les musiciens qui s’y sont produits.
Le développement de la plupart de ces établissements s’explique par le contexte historique de l’époque. L’entrée en guerre des États-Unis (avril 1917) fit affluer des milliers de soldats et de marins à La Nouvelle-Orléans, où se trouvaient un camp d’entraînement et une base navale. Aussitôt les autorités civiles et militaires prirent des mesures pour interdire aux bars, hôtels et restaurants de vendre de l’alcool aux militaires. Par crainte de voir se propager alcoolisme et maladies vénériennes, l’armée procéda à la fermeture, en novembre 1917, du quartier de Storyville, symbole du divertissement et de la débauche. Finalement, au cours de l’année 1918, police et fonctionnaires gouvernementaux firent la chasse aux contrevenants, si bien que la clientèle désireuse de s’amuser se déplaça dans les faubourgs où s’élevèrent bientôt de grandes salles où l’on pouvait dîner, danser et même jouer.
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Ce nouveau volume de la collection Jazz Puzzles, par la richesse de son contenu, rend hommage aux acteurs, souvent oubliés, de la vie musicale néoorléanaise. (Alain Carbuccia)
Lire l'intégralité de cette chronique dans le Bulletin du HCF N° 687 février 2020
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GRAND PRIX
GUILLAUME NOUAUX
& THE STRIDE PIANO KINGS
Chroniqué dans le Bulletin HCF N° 693
PRIX SPÉCIAL DU JURY
JEAN-PIERRE BERTRAND Black & Blue BB 1084 - SOCADISC Chroniqué dans le Bulletin HCF N° 687 |
PRIX INSTRUMENTISTE
WYCLIFFE GORDON Blues Back Records 85767 89512 Chroniqué dans le Bulletin HCF N° 688 |
PRIX RÉÉDITION
FLETCHER HENDERSON 3 CD Frémeaux & Associés FA 5754 Chroniqué dans le Bulletin HCF N° 690
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PRIX LIVRE
JAZZ PUZZLES VOL.3 Suburban Jazz par Dan Vernhettes et Bo Lindström Chroniqué dans le Bulletin HCF N° 687
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LE JURY A TENU À DISTINGUER ÉGALEMENT LES TROIS RECUEILS SUIVANTS : |
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THE KRAZY KAPERS Chroniqué dans le Bulletin HCF N° 689 |
PARIS WASHBOARD SUPERSWING Chroniqué dans le Bulletin HCF N° 689 |
NIREK MOKAR "BE MY BEST" Chroniqué dans le Bulletin HCF N° 691 |
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