Cette page est pour vous qui désirez communiquer sur un sujet qui concerne le jazz (vous exprimer sur un concert, annoncer une date, vendre, donner des disques ou autres … )
Jean-Marie et Geneviève Hurel m'ont fait découvrir, il y a quelques années, un de ces lieux où l'on se sent mieux que partout ailleurs : L'hôtel-restaurant La Casa Berno. Jean-Marie n'est plus là, mais tous les seconds jeudi du festival, je continue à monter là-haut pour me rincer les yeux et les oreilles .
Magnifique vue sur le lac Majeur, la petite île de Brissago et l'Italie au-delà du pointillé qui marque la frontière entre les deux pays (les îles Borromée sont cachées derrière un des méandres du lac).
Geoff Bull International Jazzband
- La musique : l'orchestre du trompette australien Geoff Bull. Il comprend, entre autres, l'excellent trombone belge Philippe de Smet et le non moins swinguant pianiste anglais Andy Richardson. Cet orchestre de vétérans ne rajeunissant pas, deux nouveaux venus, le batteur des Grisons : Thomas Jähn et le clarinettiste John Defferary.
Le cri du cœur de Geoff Bull à la fin du concert : Ne mourrez pas et revenez l'année prochaine ! Moi, je vous promets la même chose montre l'âge moyen du public.
Je dis qu'ils vieillissent, mais je les ai trouvé meilleurs que l'an dernier. Pour eux, c'est l'influence des deux couples de très bons danseurs qui se sont produits devant l'orchestre.
- Le programme : jazz traditionnel avec June nIght, Baby face, 2:19 blues, Blue moon, Ice cream, Careless love, Glory land.
Un seul musicien invité s'est produit avec eux, le batteur Frederic Van de Berghe qui a animé le second des trois sets.
Un bon moment dans la chaleur de la journée !
Jacques BESSE Membre du Hot Club de France
Photo J.Besse - Un grand acteur du festival : le Lac Majeur vu de la Casa Berno. Cliquez sur le visuel pour l'agrandir
Dans la chaleur ...et ce n'est pas fini !
Hier mercredi et aujourd'hui jeudi, sont les deux jours les plus chauds de la semaine. Il est clair que jouer à 16 h au moment le plus chaud de la journée (35°C), a un impact sur la musique. Et sur le public …qui ne se déplace pas.
Pablo Campos trio
Pablo a repris les musiciens qui accompagnaient David Torkanowski : David Blenkhorn (gu) Victor Nyberg (b) et Andreas Svendson (dr).
Il se coule dans son programme : Hommage à Nat King Cole et il fait, comme Nat King Cole, beaucoup de chant et un peu de piano. Ce qui pour nous est en fait assez frustrant. Mais il faut jouer le jeu. Et l'avantage avec Pablo c'est qu'on pourra aller l'écouter assez facilement à Paris !
Retenons particulièrement une version de Stardust chantée par Pablo, accompagné par la seule guitare de David. Un magnifique moment ! Et aussi une version de Down swell avec juste piano et basse. Autrement, pas de surprises : You and me, I'm in the mood for love, On the street where you live, The more I see you.
Le public de connaisseurs qui le découvrait fut assez impressionné. Je ne mentionnerai, par exemple, que le témoignage de David Paquette.
Puggley Buzzard trio
Il nous vient d'Australie. Il s'est installé à Berlin. À Ascona, il lui est arrivé une mésaventure étrange : Lors d'un de ses concerts, il fut victime d'un génie maléfique qui coupait et remettait la sono par intermittence. Particulièrement désagréable ! Heureusement, j'ai pu l'entendre dans de « meilleures » conditions, à un second concert.
C'est une sorte de géant hirsute, qui joue le blues au piano. Sa voix rappelle celle de Docteur John, très grave et très rauque. Son jeu de piano est très influencé par les bluesmen de La Nouvelle-Orléans (Professor Longhair, James Booker).
Son répertoire comporte beaucoup de morceaux personnels, mais aussi quelques classiques joués dans des versions originales. Par exemple, What a wonderfull world pris sur un tempo moyen. Des versions très bluesy de God bless the child ou de What's going on. Comme la météo ne s'y prêtait pas, peu de tempos rapides : My blue heaven ou un Louisiana boogie.
Ce mercredi après-midi Puggsley n'était accompagné que par son batteur habituel Micha Maass, pas mauvais du tout. Un bon moment, sans mauvais génie !
Monique Thomas quartet
Monique nous vient de Philadelphie via Bordeaux. Elle s'est fait un nom surtout sur la scène Gospel et je dois vous avouer que je ne l'avais jamais entendue. Et, pourtant quel talent ! Elle chante le répertoire classique jazz, le blues et le gospel.
Elle était accompagné de Thomas L'Estienne (cl), Jan Luley (p) Gorgios Antoniou (b) et Frederic van de Berghe (dr).
Sans elle l'orchestre a joué les compositions martiniquaises que Thomas L'Estienne apprécie : Ti' punch, Celestin roi diable ou New Orleans : Wolverine blues.
répertoireMonique a pris la scène et on n'a plus vu qu'elle ! Le répertoire : Basin street blues, Excactly like you, After you've gone ou Bye and bye et, un final bien enlevé sur Route 66. Très bon concert, on en redemande !
Conclusion : Toujours pas de "déchets" à JazzAscona et ce soir nous attendons Monty Alexander. Oui, vous pouvez le dire : Nous avons beaucoup de chance d'être à Ascona en 2019. A demain... Si vous le voulez bien
Jacques BESSE Membre du Hot Club de France
- Pablo Campos (Photo : Jacques Besse) - Cliquez sur le visuel pour l'agrandir
Hier, Ascona s'est enfoncé dans la chaleur et cela s'est ressenti dans les sets de la journée. Le soir fut le grand jour pour LeRoy Jones (voir la 3e paragraphe de cette chronique).
Mickael Watson quartet
Mickael est un personnage connu à Ascona. Il joue bien du trombone et c'est un chanteur original. L'orchestre et les spectateurs étaient écrasés sous la chaleur de midi. Mickael a enchaîné de jolies balades : In a mellow tone, Bye bye blackbird, September rain.
Une mention pour ses accompagnateurs : Professeur Victor Atkins au piano, la toute jeune et brillante Amina Scott à la basse (photo) et Gerald Watkins à la batterie -beaucoup plus sobre qu'avec Kid Chocolate - Un bon moment !
David Blenkhorn et Le David Torkanowski trio
David Blenkhorn a enregistré un CD à La Nouvelle-Orléans avec entre autres David Torkanovski et Herlin Riley. Il en assure à Ascona la promotion.
David est un excellent guitariste, mais ses talents de chanteur ne m'avaient pas impressionné jusqu'à présent : Je l'avais trouvé trop crooner à mon goût.
Mais hier, il a montré qu'il pouvait faire autre chose, en particulier il s'est révélé un très honnête chanteur de blues : When my dreamboat comes true.
Georges Washingmachine est venu jouer avec lui deux morceaux en duo : It's only a paper moon et Night life. Hélas, ils n'étaient pas assez « organisés » pour chanter en duo ! Georges nous a aussi dévoilé un talent très intéressant de dessinateur, mais ceci est une autre histoire.
David Torkanovski fait le job au piano, mais son jeu ne me touche pas. De jeunes Scandinaves complètent le trio : Victor Nyberg à la basse et Andreas Svendson à la batterie. Bons accompagnateurs mais hélas trop souvent en solo.
LeRoy Jones et Uli Wunner quartet
LeRoy Jones est un musicien étrange. Il y a dix ans, il était imprégné d'une forte culture bop qui le faisait mal juger par certains de nos amis - n'est-ce pas Geneviève ! - Il en est revenu et l'on ne va pas s'en plaindre.
Leroy pour s'exprimer a besoin d'un micro, que ce soit pour la trompette ou pour son chant. Et c'est là son principal défaut ! Car même s'il n'a pas beaucoup de puissance, son jeu est swingant et très mélodieux. Il domine tous les registres de la trompette et fait de jolies choses dans le registre aigu. Lorsqu'il chante, il a une voix très particulière, plutôt aiguë - contre-ténor diraient les spécialistes - et une diction parfaite, même l'acoustique de la tente n'arrive pas à saccager sa voix... Et il swingue.
Son répertoire ? Ce sont les classiques de La Nouvelle-Orleans : Hindustan, Baby face, Royal garden blues ou Panama rag...
Uli Wunner l'accompagne brillamment à la clarinette et au saxo alto. L'orchestre est complété par Ton Kincaid au piano et nos deux voisins flamands : Karel Algoad à la basse et Frederic Van der Bergh à la batterie. Un bien joli groupe.
La remise de l'Ascona Jazz Award fut brève et intense ; D'abord la présence de la belle Trixie Minx dans le rôle de "la potiche souriante". Et un petit discours de Leroy qui regrettait de ne plus être invité à Ascona, après l'avoir été pendant une douzaine d'années. Mais c'est le propre des choix : Que de musiciens que nous voudrions voir et qui ne sont pas là !
Conclusion : Je vous ai parlé de LeRoy Jones juste au moment où il quitte le festival ! Mais de nouveaux orchestres s'installent ...
À demain, si vous le voulez bien.
Jacques BESSE Membre du Hot Club de France
- Amina Scott à la basse - Clquez sue le visuel pour l'agrandir (Photo Jacques Besse)
Dans un festival où, à toute heure du jour et de la nuit, vous pouvez choisir entre plusieurs scènes, la question permanente est de savoir si vous allez écouter vos orchestres préférés, au répertoire que vous connaissez par cœur, ou partir à l'aventure pour rencontrer de nouveaux talents ? Hier, j'ai fait les deux, mais vu ce que m'avait dit Simon Boyer, je ne courrais pas beaucoup de risques.
The Fats Boys
Ce trio genevois est certainement l'orchestre qui se rapproche le plus de l'esthétique que nous défendons au Hot Club de France. Pour ceux qui ne m'auraient pas lu l'année dernière, le Fats des Fats Boys... c'est Fats Waller. Bruno Boccadoro est pianiste, Thomas Winteler joue de la clarinette et du saxophone soprano (photo) et Adriano Bassanini de la trompette et chante.
Donc, le Professeur Boccadoro évoqua Fats Waller (Handfull of keys) et Jelly Roll Morton (Grand Pa spell) ; Thomas Winteller : Sidney Bechet (Weary blues ou Pasport to Paradise) et Adriano : Louis Armstrong (When it's sleepy time down south ou West End blues). Ils sont tous très bons, mais j'ai une préférence pour Thomas Winteller que je trouve excellent.
Et, dans la tradition, nous avons tous chanté sans honte Hi De Hi de hoo sur Minnie the moocher. Un bon moment !
The Syncopators
Quand l'âge se fait sentir ! Des problèmes de santé ont retenu à Melbourne le trompettiste Peter Gaudion et le batteur Rod Gilbert. Ils ont été remplacés très honorablement par le trompettiste allemand Herbert Christ et le batteur suisse Häns Brunner et renforcé par le pianiste Tom Kincaid.
Leur répertoire est aussi extrêmement classique évoquant les trompettes des années 30. En premier, Louis Armstrong : When it's sleepy time down south ou Sister Kate, Jabbo Smith : Absolutely, Bubber Miley : the black and tan fantasy, Charly Shavers: undecided.
Pour tout vous avouer, la section rythmique, autour de Jeff Arthur (bj) et James Clarck (b), nous a semblé plus en forme que certains souffleurs.
Cat Lee King
Mardi 18 juin, sur Le Marcounet, Simon Boyer m'avait averti : " Il faut absolument que tu ailles voir Cat Lee King ". Comme je sais que Simon a souvent bon goût - et qu'en plus il fait partie de l'orchestre - je me suis organisé pour assister, le long du lac, à l'unique set de Cat Lee King. (à Ascona , il faut s'organiser pour choisir le soir entre les 5 spectacles qui jouent en parallèle)
Cat Lee King est un jeune allemand de 25 ans qui joue du piano et chante. Son répertoire est « rhythm and blues ». Nous avons donc avec lui redécouvert Ray Charles -Greenback dollar bill et I've got a woman - Wynonine Harris - good rockin tonight ou Don't roll those bloodshot eyes for me, Chuck Willis - Loud mouth Lucy. Mais aussi les Drifters, Buddy Johnson, Muddy Waters !
Il joue bien le blues au piano et il a une belle voix. Il est entouré de Mathias Luszpinski (ts) - dans la lignée des ténors rockeurs comme Sam the man Taylor - Stephane Barral (b) qui va finir par casser une corde, tellement il martyrise son instrument et Simon Boyer (dr). Cat Lee King tourne en France cet été : n'hésitez pas aller l'écouter car son orchestre français est renforcé par Stan Noubar Pacha, remarquable guitariste (Ils ont même sorti un CD).
Conclusion : Une bonne journée, demain (mardi 25 juin) commence la seconde semaine et de nombreux groupes nous quittent... mais d'autres arrivent. Pas un orchestre qui ne soit vraiment faible ou hors sujet et je ne vous ai pas encore parlé de Puggsley Buzzard, de Sand's 2 a band et de Leroy Jones.
A demain... Si vous le voulez bien.
Jacques BESSE Membre du Hot Club de France
- The Fats Boys - A gauche : Bruno Boccadoro, à droite : Thomas Winteller (Photo J.C. Ducommun). Cliquez sur le visuel pour l'agrandir.
Dave Bathelomew vient de mourir. Il venait d'avoir 100 ans. Ce n'est pas une tragédie : c'est la vie ! Il a de la chance car,
- Il est mort entouré de l'affection de toute une ville et de générations de musiciens qui lui rendent hommage.
- Il laisse derrière lui une grande œuvre. Les "Tributes to" vont nous aider à redécouvrir son œuvre, en particulier ce qui fut cosigné par Fats Domino...Mais, revenons à Ascona :
Kid Chocolate quintet
Leon Brown Kid Chocolate a changé de look (voir la photo). Il était entouré de Michael Watson (tb,voc), David Torkanowski (p), Amina Michelle (b) et Gerald Watkins (dr).
Le concert commence par une évocation d'Arold Baptiste - bop et bof ! - puis, enfin ... tourne au jazz swingant avec l'hommage à Dave Barthelomew :The monkey speaks his mind et After you've gone.
Lors de ce concert, Leon Brown fut plus chanteur que trompettiste. Michael Watson le compléta bien, au trombone et au chant, sur September in the rain.
Sticky Bones
L'une des découvertes de cette année. Ils viennent de Rome (Italie). Ils jouent une musique qui évoque les années 1920-1930. Grâce à leur très bonne chanteuse Mama Ines, ils offrent un répertoire de blues anciens : Trixie Smith, Bessie Smith entre-autres. Mama Ines est accompagnée par l'excellent cornettiste Frank Marsigliese et par une bonne section rythmique : Emiliano Frederici (p), Maurizio Capuano (b), Floriano Andolfo (gu, bj).
Leur sélection comprend beaucoup de blues aux titres très suggestifs : Nobody knows about our Jelly roll, You stole my cherry, If you are a viper, If it desn't fit, don't force it. Assez surprenant pour un groupe dont l'anglais reste très approximatif (et je suis gentil !).
Mais on a passé un super moment à redécouvrir un répertoire peu joué. On a envie de nourrir Mama Ines quand elle chante : Give me a pigfoot and a bottle of beer.
A ne pas manquer quand vous irez à Rome en pèlerinage, mais... vous devrez vous confesser en sortant du concert.
Sax Gordon
Il est dans la tradition des saxophonistes honkers, dont l'un des derniers représentants vu à Ascona fut Big Jay McNelly.
Si vous aimez la musique bien léchée, ce n'est pas le truc de Sax Gordon. Avec lui, on démarre à fond et on met la pression pendant une heure et demie sans se relâcher. Il s'est pour cela entouré de l'Orchestre de Nico Duportal qui, en plus de ce leader-guitariste comprend : l'excellent Cedric Legoff - que je préfère plus à l'orgue qu'au piano - Max Genouel (b) et Fabrice Bessouat (dr).
Son évocation de Dave Barthelomew fut : Wo drinks my beer, when I was in the rear.
Le concert, au podium Elvezia, est passé comme une fusée avec un son bien meilleur que la veille sous la tente. Le titre de ses morceaux : I need your love, I'm a road runner, every night is Saturday night.
Sax Gordon vient en France : Danny Doriz l'invite au Caveau de La Huchette et il a aussi été programmé par Jean Marc Berlière à Montargis (concerts du Hot Club du Gatinais). Et, je peux vous dire que nos amis danseurs ont super-apprécié sa prestation.
En conclusion : Je suis en train de prendre du retard, car je me limite à trois chroniques par jour et je m'aperçois que je ne vous ai toujours pas parlé de LeRoy Jones... mais aussi de Martin Lechner ou de Puggsley Buzzard, Pour tout vous dire, à JazzAscona cette année, je n'ai pas encore assisté à un concert dont je n'ai pas envie de vous parler.
Et, à demain ... si vous le voulez bien.
Jacques BESSE Membre du Hot Club de France
- Leon Brown Kid Chocolate (Photo J.C. Ducommun) Cliquez sur le visuel pour l'agrandir
Les dernières pluies du festival se sont abattues sur nous ce jour mais, à l'heure où je vous écris, il n'y a plus un nuage dans le ciel. Pourvu que ça dure !
Pour moi, cette journée fut marquée par 3 évènements : - Les premiers hommages à Nat King Cole - Un après-midi avec Al Copley - La découverte d'un bon saxophoniste italien : Marco Raggi.
Hommages à Nat King Cole : Al Copley, Raphael Jost ... et Georges Washingmachine
On fête cette année les 100 ans de la naissance de Nat King Cole et JazzAscona a dédié une série de concerts à cet événement.
Premier hommage rendu par Al Copley, crooner à ses heures avec Love et Unforgatable.
Second hommage, par le pianiste et chanteur Raphael Jost qui avait un invité de grand talent (photo) : Georges Washingmachine (violon et chant). J'ai été frustré par le concert : GW n'a pas assez joué à mon goût et lorsqu'il était sur scène Raphaël Jost s'est effacé devant lui : se contentant de l'accompagner au piano, quand GW tenait le haut du pavé avec son violon et son chant. Lorsqu'on a deux bons chanteurs sur scène, pourquoi pas un duo ? Avec GW, ils ont interprété : It's only paper moon , Route 66. Sans lui : A foggy day in London town, The more I see you, Did I do, Walking my baby back home.
Un bon moment, avec les particularités de Nat King Cole : bon jeu de piano et chant sweet. Mentionnons aussi le guitariste Roberto Bossard bon accompagnateur et agréable soliste.
Al Copley
Il ne rajeunit pas, nous non plus d'ailleurs. Cela se sent plus dans le son de sa voix que sur son jeu de piano. Il a toujours un grand feeling sur le blues : Every day I have the blues, One Scoth, one Bourbon, one Beer. Il fait tanguer l'audiance sur flip, flop and fly , Great balls of fire, Blue su ede shoes et, son final sur Rock around the clock...
Al, en France, est un habitué du Caveau de la Huchette et a tenu à évoquer les récents événements parisiens en enchaînant : What a wonderful world et des extraits de Notre-Dame de Paris (qu'il dit n'avoir mis que récemment à son répertoire). Merci Al !
Marco Raggi et Fabrizio Cattaneo
Le plaisir d'Ascona est de découvrir de nouveaux musiciens. Marco Raggi est de ceux-là. Il accompagnait Fabrizio Cattaneo, un bon trompettiste déjà vu à Ascona et une section rythmique composée de David Brillante (gu), Roberto Piccolo (b) un sideman de Paolo Alderighi et Massimo Carraca (dr).
Marco Raggi a un Gros son et un jeu très mélodieux, très influencé par les saxophonistes les plus lyriques et pas du tout honker; ce sera hélas sa seule apparition à Ascona, mais si vous passez en Italie et voyez son nom dans un orchestre n'hésitez pas. Pour le contraire : lui passant près de chez vous... Faut pas rêver !
L'orchestre a joué des classiques du swing : Exactly like you, I'm confessing, et de jolies balades : Tenderly, Night and Day. Un bon moment !
En Conclusion : Ne vous inquiétez pas pour nous ! Un peu de musique douce entre Drew Davies et Sax Gordon cela ne fait pas mal aux oreilles. Je viens de constater que je ne vous ai pas encore parlé de LeRoy Jones ... mais mon webmaster m'a demandé de faire des articles courts !
Et donc : A demain... si vous le voulez bien.
Jacques BESSE Membre du Hot Club de France
- Cliquez sur la photo de Georges Washingmachine pour l'agrandir (cliché: Jacques Besse)
Je propose à la vente les livres suivants,
878/1 - Histoire du Jazz par Michel Perrin - 347 pages, photos, broché, 165x110, Larousse (1967)
878/2 - Duke Ellington par lui-mème et ses musiciens par Stanley Dance - 322 pages, cartonné, Editions Filipacchi 1976 .
878/3 - Trumpet Story par Bill Coleman - broché - Editions Cana (1981) -
878/4 - Django, mon frère par Charles Delaunay - Eric Losfeld (1968)
Ces livres sont extraits de la collection de Roland Fages, mon père, qui fut membre du Hot Club de France.
- Cliquez sur le visuel pour l'agrandir.
Le cocktail du jour : 50% de Boogie, 25% de Jazz New-Orleans, 25% de Big Band.
Cette journée de vendredi nous a emmenés d'Ascona à Barcelone car deux des groupes que nous avons écoutés en viennent : le pianiste Lluis Coloma et le groupe Wax and Boogie.
La journée s'est complétée avec l'évocation de la « Big Band Area » par les 19 musiciens de la phalange - non de la cohorte, car ils sont italiens - de Paolo Tomelleri et par l'orchestre de LeRoy Jones (USA).
Lluis Coloma
Lluis a tenu la scène tout seul pendant une heure et demie, l'après-midi à la Piazzetta Ambrosoni. Son set a évoqué les classiques du Boogie comme : Chicago Breakdown, ou Honky Tonk Train Blues, mais aussi une forte influence sudiste : Georgia (Ray Charles) ou Hot Rod Special de Lee Alllen. Quelques morceaux très personnels comme le Flamingo Boogie.
Et puis, Magie d'Ascona ! Le très bon pianiste suisse Cris Conz, en touriste à Ascona, vint jouer un Boogie endiablé avec Lluis Coloma.
Un bon moment... et une découverte pour moi, qui ne connaissait Lluis que par le disque.
Paolo Tomelleri Big Band
Le concert s'appelait : Today swing area et se voulait une évocation des grands orchestres du passé. Un programme très différent de celui de l'année dernière qui était une évocation de Benny Goodman et mettait donc plus en valeur les talents de clarinettiste de Paolo.
Cette année, moins de 50% du programme, dédié à Artie Shaw (Beguin the beguine , Any old time) ou Benny Goodmann (Loch Lomond ou Sing, sing ,sing) mettait en avant le patron comme soliste. Le programme de ce concert était complété par des interprétations de Chick Webb : a tisket, a tasket avec la chanteuse Celeste Castelnuovo et le trompettiste Emilio Soana comme solistes principaux ; de Count Basie seconde période ( April in Paris, Cute, The Kid of Red Bank ou Shimmmy Stockings).
Ils ont aussi joué des morceaux de Woodie Hermann dont je n'ai pas compris les titres : l'anglais de Paolo, la sonorisation de la salle et mon ignorance du répertoire ne facilitant pas la chose. Je peux vous dire que c'est hautement technique mais très peu bluesy et que cela ne me touche pas beaucoup.
Mais ce fut un beau concert par des musiciens qui me paraissent très unis.
Wax and Boogie
Dans la présentation d'Ascona, je vous parlais d'orchestres inconnus mais avec une présence française qui m'en faisait penser du bien a priori. Wax et Boogie étaient de ceux-là. Ils viennent de Barcelone mais ils sont renforcés par notre saxophoniste gallois préféré Drew Davies (français d'adoption).
Un orchestre de Rhythm and Blues emmené par la bonne chanteuse Ster Wax avec, en plus, Drew mettant en valeur le très bon pianiste David Giorcelli. Leur répertoire : Jim Dandy, Cherry Red, It's allright OK you win, I just want to make love to you. Ster Wax évoque les grandes chanteuses des années 50 : LaVern Baker, Helen Humes, Ruth Brown.
Un très bon moment.
En conclusion : Je ne vous ai pas parlé de LeRoy Jones et Uli Wönner mais vous ne perdez rien pour « entendre ». Vous avez déjà perdu en ne les entendant pas.
Et, à demain… si vous le voulez bien !
Jacques BESSE Membre du Hot Club de France
- Lluis Coloma (debout) et Cris Conz (au piano) - Photo Jacques Besse - Cliquez sur le visuel pour l'agrandir.
Mardi soir à Paris, sur la péniche Le Marcounet, Axel Zwingerberger et Jean-Paul Amouroux ont fait tanguer le piano pendant que la péniche roulait.
Jeudi soir à Ascona, leurs collègues Lluis Coloma, Thomas Scheytt et Christian Willisohn (photo) ont fait tanguer les scènes sur les bords du lac Majeur. Bien sûr, ils ne sont pas tout à fait au niveau des maîtres rassemblés à Paris, mais le vin blanc du Tessin, la vue sur le lac et le beau temps qui s'est déclaré dans la soirée ont fait beaucoup pour nous rendre indulgents.
Sergio Caputo et Francesco Baccini
Ce sont de grandes vedettes en Italie et lorsque l'on entend la foule des spectateurs reprendre leurs refrains, cela doit être vrai. Comme je n'y connais rien, je n'en dirai pas beaucoup plus. Ils ont de belles voix (pour Baccini : dans le genre de Paolo Conte), mais en matière de jazz-jazz comme dirait Laurent Verdeaux, je ne retiendrai que le jeu de guitare de Sergio Caputo très inspiré de Wes Montgomery et le Blues à l'harmonica de Francesco Baccini en hommage aux victimes du pont de Gênes (Genova blues).
Boogie connection
Le trio est composé du pianiste Thomas Scheytt, du chanteur guitariste Chritoph Pfaff et du batteur Hiram Mutchler. Pour construire un bon programme et faire danser le public, il suffit d'un bon coup de Chuck Berry (Sweet Litle sixteen, Roll over Beethoven, You never can tell), avec une pointe de Ray Charles (Mess around) et de blues classiques comme My Babe de Little Walter.
Comme Thomas Scheytt est un pianiste de boogie, le Boogie Woogie stomp d'Albert Ammons était le bienvenu, surtout en cette semaine d'hommage à Albert.
Un bon moment !
Christian Willisohn's Southern Spirit
Christian est venu avec son orchestre habituel, comprenant le saxophoniste ténor Boris van der Lek et l'excellent guitariste Titus Wollmern.
C'est un orchestre de blues et cela chauffe d'entrée sur CC Rider. Christian, qui fut un compagnon de route de Lilian Boutté, est fortement influencé par les pianistes de La Nouvelle-Orléans (Professor Longhair, James Booker). Mais il a développé son propre style en y mêlant d'autres influences comme Monty Alexander. C'est très audible sur le reggae ou sur le final (voir ci-dessous).
Ils ont fini la soirée par un excellent Battle Hymn of the Republic commencé hors tempo par Boris au saxophone et terminé sur tempo rapide par tout l'orchestre.
À signaler aussi le vocal du bon batteur Peter Kraus sur Good night Irene.
Une bonne soirée bien sympathique ! Et, à demain… si vous le voulez bien.
Jacques BESSE Membre du Hot Club de France
- Christan Willisohn (photo Jacques Besse) . Cliquez sur le visuel pour l'agrandir
En présence de Gérard Larcher - président du Sénat - ami de ses Trois Mousquetaires *, un hommage fut rendu à Michel Pfau, Mardi 18 Juin 2019 sur la péniche Le Marcounet, à l'occasion de la publication posthume de son chef d'oeuvre :
Le coffret des oeuvres complètes d'Albert Ammons.
Les participants et protagonistes de ce coffret apportèrent leurs témoignages, complétés pour certains d'illustrations musicales des oeuvres d'Albert Ammons. Soutenus par Simon Boyer (dr), nous avons pu ainsi apprécier les pianistes : Axel Zwingenberger, Jean-Paul Amouroux, Louis Mazetier, rejoints par Christophe Benz, Philippe Souplet et... Nirek Mokar.
Excellentes interprétations par la chanteuse Lila Ammons - petite-fille d'Albert Ammons - venue spécialement des Etats-Unis pour cet hommage. Elle fut accompagnée par Axel Zwingenberger, lui aussi en pleine possession de son art. On retrouve Lila Ammons sur le DVD du coffret où elle chante... accompagnée par son Grand-père !
Ce fut une très intéressante soirée de Boogie Woogie qui donne envie de mieux connaître Albert Ammons et son oeuvre musicale, grâce à ce coffret des Oeuvres Complètes d'Albert Ammons de Michel Pfau - 9 CD, 1 DVD, 1 livre de 192 Pages(300mmx300mm) abondamment illustré - diffusé, par souscription, auprès de l'Association Café Society.
Pierre ROBIN - Membre du HCF
- Michel Pfau était membre du Hot Club de France et invitait régulièrement des membres à son domicile pour des projections privées d'anciens films de jazz qu'il collectionait, comme le souligna François Desbrosses - président du HCF - dans son intervention.
* Ses Trois Mousquetaires : Gigi Larrivé, Michel Dovaz, Pierre-François Cangardel, grâce à qui ce coffret a vu le jour.
Dimanche 2 juin 2019, soirée de clôture, avec le Michel Pastre Big-Band en hommage à Count Basie et à Illinois Jacquet.
Ce fût l'apothéose du festival ! Voir jouer un tel grand orchestre de 16 musiciens sur scène est assez rare de nos jours et je me posais, en moi-même, la question : Comment peut-on toujours traiter à sa juste valeur un groupe de tels musiciens ?
Merci à l'adjoint au maire, délégué à la culture et au responsable de la programmation de nous avoir fait partager ce privilège.
Le chef d'orchestre et sax-ténor, Michel Pastre (photo), fut brillant tant dans sa conduite du Big-Band que dans ses différents solos qu'il prit dans presque tous les morceaux, dont les arrangements étaient l'œuvre du trompettiste François Biensan.
Comme Count Basie et Duke Ellington, Michel Pastre sait aussi mettre en valeur différents solistes de l'orchestre. Ce fut même le cas des remplaçants des titulaires du Big band, comme André Villégier (as) et César Pastre (p). La section rythmique, conduite par François Laudet (dr) avec Enzo Mucci (gu), Raphaël Dever (b) et César Pastre (p), apporta constamment et avec brio son soutien dans tous les tempos à un orchestre qui comprenait aussi : - trompettes : Guy Bodet, Fabien Mary, Éric Poirier - trombones : Patrick Bacqueville, Guy Figlionlos, Jean Christophe Vilain - sax ténors : Philippe Pilon - Esaï Cid - sax baryton : Éric Levrard.
Voici quelques-uns des morceaux qui furent joués lors de ce concert : Robbin's Nest, Jet propulsion, Don't get around much anymore (avec un vocal de Patrick Bacqueville), Ladies Lullaby, You left me all alone, Lean Baby, The King, Black Velvet … et, en rappel, un décapant Flyin'Home.
Marie-France DEMBELE Membre du Hot Club de France
- Petite remarque : Illinois Jacquet tenait fermement à ce que son nom Jacquet soit prononcé à la française et non à l’américaine : c’est ce que je lui ai entendu dire, lors d’un de ses derniers concerts en France, à Salon-de-Provence.
Alors, respectons tous sa volonté !
Afin de fêter les 10 ans du Jazz Entraigues Festival - JEFF, pour les intimes - 10 musiciens s'y étant produits au cours ces 10 dernières années, sont venus lors du Festival, vendredi 31 mai 2019 au soir, jouer sous la direction de Marc Laferrière, parrain de la première heure. Cet orchestre s'appela JEFF ALL STARS, avec :
- À la trompette Éric Luter et Michel Boss Quéraud - à la clarinette Guy Bone (+sax ténor) et Michel Boss Quéraud, - au trombone Patrick Bacqueville - au saxophone alto et au scatt Daniel Huck et, bien entendu, le leader Marc Laferrière au saxo-soprano. Nous avons eu le plaisir de les écouter en solistes ou en ensembles.
De l'aveu même de Marc Laferrière, ces musiciens n'avaient pas eu la possibilité de bien répéter ensemble pour cette soirée. Heureusement, il fut rapidement évident que nous avions affaire à des musiciens qui se connaissent très bien musicalement et qui savent d'expérience faire « le bœuf ». Il faut dire aussi que l'accompagnement fut assuré par une rythmique d'enfer composée de : Stéphane Roger (dr), Jacques Schneck (p) Gilles Chevaucherie (b) et Stan Laferrière (gu, bj), qui assura un soutien solide et inébranlable aux six autres musiciens du Jeff All Stars.
Lors de ce concert furent interprétés : Ice cream, Baby want you please come home, Indiana, Mahogany Hall Stomp, When the swallows come back - en hommage aux Haricots Rouges - When I grow too old to dream, Somebody's love me, I surrender dear, Bourbon Street et, après un rappel, When the saints go marching in.
Le public quitta le concert manifestement réjoui !
Marie-France DEMBELE Membre du Hot Club de France
Sur la photo, de gauche à droite : Guy Bonne, Marc Laferriere, Michel Boss Queraud, Eric Luter.
Le Mike Durham's International Classic Jazz Party est un festival qui a lieu chaque année en novembre à Whitley Bay au Royaume-Uni (près de Newcastle-Upon-Tyne). Des vidéos de la session 2018 ont été mises en ligne.
Voici celles que je considère comme les meilleurs extraits :
- La formation de Duke Heitger, un trompettiste au magnifique phrasé.
- Chicago Clarinets avec 3 clarinettes et un Duke Heitger souvent bien inspiré de Louis Armstrong.
- Duke's Tales groupement très ellingtonien emmené par Matthias Seuffert (lead) et par la superbe pulsation de Richard Pite.
- Martin Litton, pianiste swinguant au toucher léger.
- Ellington in the '30, avec plusieurs musiciens étonnamment ellingtoniens.
- Une très belle évocation des Américains à Paris, avec de très bons musiciens super swingants comme souvent lorsque Richard Pite est à la batterie.
Ces vidéos, de bonne durée, valent très largement la peine d'être visionnées et écoutées !
- Photo, de gauche à droite : Matthias Seuffert (ts), Enrico Tomasso (tp), Malo Mazurié (tp) au Whithley Bay Jazz Festival 2018
Cliquez sur le visuel pour l'agrandir
Hey M. Armstrong, qu'est-ce que le Swing ? Il répondit : « Hé mec, si tu le demandes, c'est que tu ne le sauras jamais ». Cette traduction figure en exergue sur l'un des disques de l'orchestre The Shoeshiners Band.
Le Swing et donc la danse furent en effet ce qui motiva, il y a 4 ans, ces jeunes artistes à créer cet orchestre de 5 musiciens et une chanteuse. Leur répertoire est celui des grands orchestres de danse des années 30 et notamment ceux du Savoy Ball Room de Harlem. Pour rappeler ces grands orchestres, plusieurs de ces jeunes musiciens sont multi-instrumentistes : Sylvain « Frou » Avazeri (tp, tb) Ezéquiel Célada (as, ts, cl et arrangements), Gabriel Manzaneque (gu, bjo), Olivier Lalauze (b, et arragements), Stéphane « Zef » Richard dr, wash). La chanteuse étant Alice Martinez.
Quelle émotion, quel plaisir d'entendre ces jeunes, de les voir, sur scène, interpréter avec aisance les musiques de ces grands orchestres et plus particulièrement ce soir-là, au festival, celle de Jimmie Lunceford . Quelques titres : Big Apple Lindy Hop, Twenty four robbers, Knock me a kiss, Dipsy Doodle, Posin', The Honey Dripper, I wish I could Shimmy like my sister Kate, I got rythm ...
Voici, si cela s'avérait nécessaire, une preuve que le jazz est toujours une musique vivante et populaire : Encourageons ces jeunes artistes en allant les entendre. Voir rubrique concerts régions de ce site (actuellement PACA et Auvergne)
Marie-France DEMBELE Membre du Hot Club de France
Vendredi 21 juin 2019, à l'occasion de la Fête de la Musique, le JHCBA - Jazz Hot Club du Bassin d'Arcachon - organise la troisième édition de Jazz & Golf, au golf de Gujan Mestras (F.33), avec 96 joueurs.
A partir de 19h, cette journée se terminera par un dîner-concert, au restaurant La Table du Golf où jouera le Blue Roots Quartet de Thierry Ollé (org) avec Jean-François Bonnel (ts, cl), David Cayrou (bs, cl) et Jean-Luc Guiraud (dr, voc).
Bernard JOUAN Président du JHCBA
Dans le cadre de Cinémarcachon Jazz, le JHCBA (Jazz Hot Club du Bassin d'Arcachon) présente :
Samedi 29 Juin 2019 à 14h00
le film
au Cinéma Grand Ecran d'Arcachon-Centre (F.33)
Ce film, réalisé par Dilip et Dominique Varma, est un hommage à Jean-Marie Masse qui fut Président du Hot Club de Limoges. Voir ci-dessous message 676.
Bernard JOUAN - Président du JHCBA
- Cliquez sur le visuel pour l'agrandir
Comme il l'avait annoncé, en 2018, lors de l'AG, Claude-Alain CHRISTOPHE - après de nombreuses années à la vice-présidence, puis à la présidence - n'a pas souhaité renouveler son mandat lors de l'Assemblée Générale du 1er juin 2019 du Hot Club de Limoges, au cours de laquelle ont été élus :
Président : Alain Charbonnier
Vice-président : Alain Réjou
Secrétaire : Noëlle Ribière
Secrétaire-adjoint : Alain Blancheton
Trésorier : Jacques Ribière
Trésorier adjoint : Daniel Leray
Conseiller artistique : Dominique Gouguet
Agrégé d'histoire, le nouveau président Alain CHARBONNIER (photo) est passionné de jazz depuis son adolescence. Après une carrière parisienne, il est revenu dans son Limousin natal et a, depuis, participé activement à la vie du Hot Club de Limoges et de sa radio, Swing FM.
- Cliquez sur la photo d'Alain Charbonnier pour l'agrandir.
- Rappel : Claude-Alain CHRISTOPHE sera au cinéma Le Saint André des Arts de Paris - mardi 11 juin 2019 à 13h - pour apporter son témoignage lors de l’ultime projection, à Paris, du film Swing Time in Limousin.
Du 21 Avril au 4 Mai 2019, ce fut donc la quinzième du nom, preuve d'un succès qui ne se dément pas. Celle-ci fut, elle aussi, une totale réussite au plan musical. La superbe programmation, concoctée par Jean-Pierre Vignola a permis de réunir la majeure partie du gotha des musiciens du jazz hexagonal, d'où la qualité des concerts qui nous furent proposés. La musique nous fut dispensée à gogo, à raison d'une moyenne de trois concerts par jour… sur quatorze jours.
Voici ceux qui me parurent essentiels :
- L'orchestre d'André Villeger - Raphaël Lemonnier septet - Trumpet Summit - Pierre Christophe Hommage à Erroll Garner - Michel Pastre Big Band (photo) - Carte blanche à Bacos - Ellingtonmania - Michel Pastre Hommage à Charlie Christian - Philippe Milanta and the KC Seven - Le monde de Fats - Carte blanche à Karl Schlosser - Michel Pastre Big Band : les Voix du Count - New Orleans, Paris Orleans - François Laudet Quintet - Saxophone Summit.
Sur cette base, je publierai un compte-rendu détaillé dans le prochain numéro du Bulletin du HCF (Mai-Juin 2019).
Cette Croisière Jazz en Mer nous a offert une somme de concerts, pour certains inoubliables, qui ont comblé les plus exigeants d'entre nous. Une expérience a renouveler si, bien sûr, le plateau proposé est à la hauteur de celui qui nous fut donné ici.
Christian SABOURET Président du JAZZ HOT CLUB de BORDEAUX
Photo : Michel Pastre Big Band sur la Croisière Jazz en Mer
Dans ses chroniques JazzAscona des 1er Juillet et 4 juillet 2017, Jacques Besse chantait les louanges du batteur Jason Marsalis.
Si Jason le batteur mérite d'être distingué, que dire de Jason le vibraphoniste ! Jason Marsalis m'apparait comme le meilleur vibraphoniste vivant, à ma connaissance et ... à mon goût.
Jason Marsalis possède un site Internet sur lequel on peut trouver, entre autres, sa biographie.
- Cliquez sur le visuel pour l'agrandir
En Janvier 1972, Aretha Franklin enregistra dans une église du quartier noir de Los Angeles, un concert, accompagnée d'une chorale typiquement Gospel : The Southern California Community Choir dirigée par son père et par le Révérend James Cleveland
Cet enregistrement donna lieu à la publication d'un CD mythique (Atlantic 29061).
Ce concert avait également été filmé, mais les images n'avaient jamais été dévoilées... jusqu'à aujourd'hui !
Ce film de 87 minutes sera projeté en France dans 121 cinémas, à des heures bien particulières, sur la période du Jeudi 6 au Lundi 10 Juin 2019.
À Paris, on notera que ces projections auront lieu dans les cinémas MK2 suivants (réservations possibles) :
- MK2 Grand Palais (8e) : Samedi 8 Juin à 20h et Dimanche 9 Juin à 16h
- MK2 Beaubourg (3e ), Bibliothèque de France (13e ), Odéon St Germain (6e), Quai de Loire (19e) : Jeudi 6 juin à 20h
Note du site : Analysant le CD Amazing Grace, le Bulletin du HCF souligne qu'Aretha Franklin chante ici avec beaucoup de sentiment et un Swing appuyé dans les tempo rapides. Mais il y a des morceaux hors tempo et quelques uns en valse.